Voilà ce qu'a généré le club du combat Garzitto-Boulhabib. Ghourbal a bien menotté Berthé et Boucherit. uand on ne gagne pas les matches, il faut savoir ne pas les perdre. Cette consigne importante a échappé à Garzitto et ses joueurs, les Verts sont passés tout près d'un nouveau match nul avant-hier face à une chaude équipe du RCA sur la pelouse de Brakni. Dans un match très intense et fortement disputé, le CSC a été finalement freiné dans son élan par le coup de génie d'Amiri qui a mis fin à une période d'invincibilité de 338 jours. Le genre de victoire qui a créé une joie hystérique dans tout le village de l'Arbaâ, soit tout le contraire de l'ambiance qui existait chez les Sanafir qui sont rentrés la mort dans l'âme, eux qui s'attendaient à un énorme festival de leur équipe, mais qui ont encaissé à la fin dans un match que le CSC a bien dominé. Cela a laissé un choc émotionnel terrible chez les fans constantinois. Il faut dire la vérité, l'Arbaâ ce n'est pas l'Espagnole de Barcelone, c'est juste une équipe courageuse qui avait cette façon de ne rien lâcher jusqu'au bout. Et si l'on regarde bien, on sent qu'il existe une forme d'arrogance chez certains joueurs. Garzitto lui-même l'a avoué après la rencontre, les pieds des coéquipiers de Maïza doivent redescendre sur terre. Le CSC a des points forts et des faiblesses aussi, et cette défaite face au RCA ne va en principe faire que du bien à l'équipe et à son environnement. L'efficacité, le premier adversaire du CSC Le faux pas enregistré face au RCA a fait perdre au CSC sa première place au classement et arrêté le record à la barre des 26 matchs sans défaite. On a le sentiment que l'équipe a perdu beaucoup en une seule journée, mais qui doit assumer la responsabilité de cet échec ? Les avis sont sûrement partagés, mais un point fait l'unanimité : le manque d'efficacité de la ligne offensive. C'est un problème qui date de la première journée de cette saison. Le CSC débloque ses matchs grâce à des situations standards comme les coups de pied arrêtés et aussi grâce aux coups de génie de quelques hommes du milieu. Pourtant, samedi, les capés de Garzitto ont bien contrarié le RCA avec un pressing haut dans leur camp. Avec cette configuration à trois attaquants devant, Derrag, Bezzaz et Hadiouche, ce n'est pas un CSC au rythme diesel qui a joué samedi. Même les changements opérés en seconde partie avec l'entrée de Boulemdaïs et du joker, Sameur, n'ont rien donné au final. Que de la maladresse et des occasions ratées à gogo qui démontrent le réel souci de ce CSC version Garzitto. Ghourbal a bien menotté Berthé et Boucherit Du côté constantinois, on n'est pas du genre à critiquer les arbitres après les matchs, mais dans l'intérêt de l'arbitrage algérien, il faut bien signaler certaines anomalies. Le referee Ghourbal a influé directement sur le rendement de deux joueurs clés au sein du CSC. Le premier est le défenseur central malien, Berthé Oussmane, qui a reçu son premier carton jaune à la 2' minute de jeu. Trop tôt comme jugement, alors qu'un autre arbitre aurait sûrement accordé un avertissement verbal au départ d'un match pour calmer un joueur avant de passer à la distribution des biscottes jaunes. Ghourbal aurait-il oublié cette règle de base ? Qui sait, peut-être que Ghourbal voulait expulser Berthé dans ce match... Heureusement pour lui, le Malien a su comment gérer les 88 minutes restantes. Boucherit aussi avait eu droit au même traitement avec son premier carton jaune à la 17'. Le genre de chose qui ne doit pas arriver à un récupérateur. Voilà ce qu'a généré le club du combat Garzitto-Boulhabib. Enfin, il y a plusieurs lectures et d'autres raisons sur le plan technique et tactique pour expliquer cette première défaite du CSC en championnat, mais la cause la plus pesante c'est cette guerre froide qui est née la semaine passée entre l'entraineur en chef, Diego Garzitto, et son directeur sportif, Mohamed Boulhabib. Les chamailleries entre les deux hommes ont créé un certain climat qui n'aide pas trop les joueurs à avoir le plein de concentration nécessaire dans le travail... Que l'on soit rassurés, tout n'est pas si noir... Garzitto et Soussou auraient tout déballé et sorti tout ce qu'ils avaient sur le cœur dans la semaine qui vient de s'écouler ! En principe on se dirige vers un retour à la normale et le courant semble bien rétabli entre les deux hommes. Un souci de résolu. Tant mieux pour le CSC. --------------- Berthé suspendu pour le prochain match Le carton jaune qu'a reçu l'athlétique défenseur central, Berthé Oussmane, samedi dernier face au RCA, est le quatrième cette saison pour le joueur. Ce qui est synonyme de suspension pour le prochain match. Berthé profitera de cette sanction qui tombe aussi avec la mini trêve des matchs des barrages pour effectuer un voyage au Mali rendre visite à sa famille et ses proches. Mais ce forfait est un sérieux casse-tête pour le staff technique constantinois... Quelle charnière centrale va incorporer Garzitto pour le match face à la JSMB lors de la prochaine journée, quand on sait le manque dont souffre le CSC en matière de défenseurs ? Le courant rétabli entre Garzitto et Bounaâs Après une semaine mouvementée marquée par un désaccord entre Garzitto et son entraineur adjoint, Noureddine Bounaâs, le courant est rétabli entre les deux hommes en fin de compte. Il faut dire que les garanties données par les responsables de Tassili à Bounaâs avant le départ de l'équipe à Blida ont réconforté le technicien constantinois. Après cela, Garzitto n'avait plus de raison pour interdire le retour de Bounaâs au sein de l'équipe. Ce dernier était même présent sur le banc des remplaçants avant-hier. Les deux hommes continueront leur collaboration de manière normale, bénéfique pour le CSC. Le wali Ouaddah a rencontré Ferssadou et Boulhabib Le nouveau wali de Constantine s'est réuni samedi passé avec les responsables des trois clubs de la Ville des Ponts, à savoir le CSC, l'ASK et le MOC, en présence du directeur de la DJS. Cette réunion a permis au premier homme de l'exécutif de tisser des liens avec les dirigeants des trois clubs et avoir des explications et les situations administrative et financière de chaque équipe. Côté clubiste, c'est Ferssadou et Boulhabib qui ont représenté le CSC dans cette réunion. Le premier homme de l'exécutif a promis d'aider le club dans les prochains rendez-vous, surtout que le CSC s'apprête à disputer la coupe de la CAF, une compétition qui nécessite beaucoup de soutien financier. La réunion avec TAL ce mercredi Comme annoncé précédemment, la réunion sur le thème de la participation à la prochaine coupe de la CAF entre les dirigeants du CSC et l'actionnaire majoritaire, le groupe Tassili, a été reportée à cette semaine. Selon nos informations, cette réunion se tiendra ce mercredi, soit deux jours avant la date limite décidée par le président de la Fédération, Raouraoua. Ce dernier aura par écrit la décision finale des responsables du CSC sur la participation de l'équipe à la coupe de la CAF qui débutera février prochain.
