Meddahi : «Je présente mes excuses au coach» Sebbah : «Elimam m'a promis de me régler dans deux semaines» Bien que le huis clos imposait au Mouloudia soit logique vu les jets de projectiles qui ont eu lieu avant le match face à l'ASO, le président du Mouloudia se trouve actuellement dans l'embarras. La raison ? Afin de mettre fin à la polémique autour de la domiciliation du match USMB-MCO, Elimam n'a pas hésité à accepter une décision qui semble, à première vue, à l'avantage de l'équipe de la ville des Roses en allant jouer ce match à Oran pour se déplacer au retour à Blida. Une décision fortement contestée par l'opinion sportive et les supporters du Mouloudia. Alors qu'en sera-t-il en ce qui concerne avec le huis clos ? Une sanction qui semble avoir très gêné le premier responsable du club d'El Hamri qui a été désagréablement surpris par la décision de la commission de discipline surtout lorsque l'on sait que les jets de pierre ont eu lieu avant la rencontre et c'était écrit noir sur blanc dans le rapport de l'arbitre Boumaâza. La ligue a même infligé une sanction financière au MCO en signalant mauvais comportement de l'équipe durant ce match, alors que le président de l'ASO avait déclaré de son propre gré que l'accueil était chaleureux des responsables oranais. En somme, Elimam, qui pense que le MCO doit faire avec cette décision, regrette au fond de lui la proposition de la FAF qui s'est finalement retournée contre lui surtout que la rencontre USMB-MCO devait se jouer sur un terrain neutre mais aussi à huis clos suite à la sanction infligée à Blida. Elimam devra à l'heure actuelle se mordre les doigts. «Désolé, il n'y a pas eu mauvaise conduite de mon équipe» Le président du MCO s'est montré très fair-play concernant la sentence du huis clos infligée par la LNF à son équipe : «Il faut reconnaître qu'il y a eu jets de projectiles lors du match. C'est tout à fait normal qu'on soit sanctionnés par un match à huis clos. D'ailleurs, je n'arrive pas à comprendre cette frange de supporters qui sont manipulés et qui veulent semer la pagaille. Ce n'est pas normal qu'on jette des pierres quand son équipe gagne. On a gagné, il fallait plutôt applaudir ses joueurs et non pas réagir ainsi.» Mais si Elimam s'est montré compréhensif concernant la sentence du huis clos, il n'a pas du tout digéré le fait qu'on mentionne mauvaise conduite de l'équipe, ce qui lui a valu une amende de 20 000 DA. «Certes, le huis clos est plus au moins logique, mais quand on nous met mauvais comportement de l'équipe, je ne suis pas d'accord, car mon équipe a eu ce jour-là, un comportement exemplaire. Même les membres de la délégation de l'ASO l'ont souligné. On a été plus que corrects avec eux. Sincèrement, cette amende m'étonne.» A. L. ---------------- Meddahi : «Je présente mes excuses au coach» Le différend qui s'est éclaté entre l'entraîneur et le joueur Karim Meddahi devra se régler puisque le joueur a reconnu son erreur, celle de critiquer d'une manière virulente Mansour Hadj. En effet, le joueur a tenu à présenter ses excuses à travers la presse à son coach. «Je regrette énormément le fait d'avoir pris à partie mon entraîneur. J'avoue que j'étais très en colère au moment de ma non-convocation. J'aurais dû m'excuser avant de reprendre les entraînements», dira Meddahi juste après la séance d'entraînement de mardi qui a eu lieu à Zabana. Et d'ajouter : «Je me suis emporté en tirant le bouchon trop loin. Finalement, je trouve que la réaction de Mansour Hadj de me renvoyer de l'entraînement est tout à fait légitime. Je comprends parfaitement sa décision. Il m'a demandé de faire des excuses à travers les différents organes de presse. Je ne vais pas hésiter à le faire. Ce sera aussi une leçon pour moi.» Meddahi s'est dirigé en compagnie de son père au siège de l'équipe où le président et l'entraîneur étaient à leur attente. Les deux parties ont dû régler sur place ce malentendu. Le joueur a pu ainsi éviter le conseil discipline sans pour autant intégrer le groupe au travail. Il s'est contenté hier matin de quelques tours de piste puisque Mansour Hadj a exigé de lire les excuses par voie de presse avant de l'autoriser à s'entraîner avec ses coéquipiers, chose qui devra se faire aujourd'hui. Son père le sermonne Ayant appris que son fils a été renvoyé de l'entraînement, le père de Meddahi, qui n'est autre que l'ancien ailier des Hamraoua, a piqué une vive colère. Hakim s'est même déplacé au lieu des entraînements pour demander des explications au président Elimam. Les deux hommes se sont finalement rencontrés au siège de l'équipe. Mais dès qu'il a eu connaissance des déclarations faites par son fils, il a vite changé d'avis pour donner entièrement raison à l'entraîneur et par la même sermonner son fils Karim qui a été forcé à présenter ses excuses devant tout le monde. A. L. ---------------- Mansour Hadj : «Maintenant, on verra !» L'entraîneur du MCO, Mansour Hadj, n'a pas du tout digéré son incident avec le joueur Medahi Karim et s'est montré même intransigeant concernant le retour du joueur, car même si ce dernier s'est présenté à la séance de mercredi matin à l'entraînement et a présenté ses excuses, l'entraîneur palestinien n'a pas voulu le reprendre avec le groupe, jusqu'à ce qu'il présente ses excuses dans les journaux : «C'est lui qui est responsable de ce qui s'est passé. Ce qu'il a déclaré dans la presse a atteint ma personnalité, son père est venu et m'a parlé et souligné que son fils a été poussé à faire ce genre de déclarations. Maintenant concernant sa réintégration, il doit en premier lieu présenter ses excuses dans les journaux, notamment le journal où il a fait ses déclarations. Par la suite, je verrai ce qu'il y a lieu de faire.» Le technicien semble vouloir excuser son joueur, mais pas à n'importe quel prix, car il sait bien s'il laisse cet incident passer sans réagir, il risque par la suite d'avoir tous les autres joueurs sur le dos. En d'autres termes, la discipline au sein du groupe risque de prendre un coup. L. B. ---------------- Balegh : «Je ne pouvais jouer plus d'une mi-temps» Dès qu'il a purgé sa suspension, Sofiane Balegh a repris sa place de titulaire au sein de l'attaque oranaise à l'occasion du match contre Chlef. Manquant visiblement de condition physique, le joueur n'a pu tenir que 45 minutes avant que le coach ne procède à son changement à la mi-temps. «Je ne pouvais pas donner plus. Comme on le sait, je n'ai pas joué pendant plus d'un mois. C'est vrai que je m'entraînais le plus normalement du monde mais rien ne remplace la compétition officielle», dira l'attaquant. Et d'enchaîner : «Il me faudra encore trois à quatre matches pour retrouver mon rythme. Je suis toutefois satisfait de mon rendement au cours de cette première mi-temps face à l'ASO Chlef. Pour quelqu'un qui n'a pas joué plus d'un mois, je ne pouvais mieux faire.» Quatre huis clos dans l'histoire MCO-USMB à Oran Saison 2001-2002 : MCO 3 - USMB 1 (Zabana, Coupe d'Algérie) Saison 2002-2003 : MCO 1 - USMB 1 (Témouchent) Saison 2007-2008 : MCO 1 - USMB 0 (Bouakeul) Saison 2009-2010 : MCO ? USMB ? ---------------- Il a écourté la séance de mardi Mezaïr souffre de l'épaule Plus de peur que de mal pour le portier des Rouge et Blanc, Hichem Mezaïr, qui a dû écourter la séance d'entraînement de mardi passé. Le gardien de but des Hamraoua a souffert de son épaule gauche au moment où il a effectué une détente aux entraînements. Le soigneur qui est intervenu dans le vif de l'action a demandé à Mezaïr de ne plus prendre de risque et d'entrer chez lui. Il devait reprendre hier le chemin des entraînements avec le groupe. ---------------- Aïni devait être cédé hier à l'ASMO L'attaquant du Mouloudia d'Oran, Mohamed Amine Aïni, devait être cédé hier à l'ASMO puisque les responsables du club de M'dina J'dida aurait trouvé un terrain d'entente avec le président du Mouloudia, Elimam. C'est Baghor Merouane, dirigeant influant à l'ASMO, qui s'est rendu mardi dernier à l'entraînement au stade Zabana pour convaincre Elimam à lui délivrer la lettre de libération au profit de l'ASMO contre la somme qu'il a exigée. Les deux parties devaient tout régler hier afin que le joueur bénéficie de cette dérogation des chômeurs. ---------------- Sebbah : «Elimam m'a promis de me régler dans deux semaines» * On suppose que vous êtes encore sur un nuage après avoir offert le succès à votre équipe dans un match très important aux yeux des supporters… Je suis surtout content pour les supporters. Je leur dédie encore une fois ce succès. Maintenant, on doit oublier cette victoire et ne penser uniquement à cette rencontre face à Blida qui est d'une importance capitale pour nous. Le fait d'accueillir trois fois consécutives nous pousse à se donner à fond pour faire le plein chez nous. C'est pourquoi nous devons oublier Chlef et penser à Blida. * D'aucuns estiment que cette prestation face à Chlef va vous pousser à réclamer votre argent. Qu'en est-il au juste ? Avant même le match de Chlef, j'ai réclamé mon argent. Je l'ai fait encore une fois par le biais de mon père qui a pris attache avec le président. Il a promis qu'il va me régler dans deux semaines au plus tard. Pour ma part, je continue à faire confiance au président en faisant preuve de patience. Je n'envisage même pas à bouder l'équipe ou quelque chose comme ça. Au contraire, je dois encore travailler et prouver à tout le monde que je mérite d'être payé. * Vous allez avoir l'occasion de confirmer votre état de grâce dès ce match face à Blida… C'est un match que nous devons gagner dans la mesure où nous allons le jouer chez nous et devant notre public. * Mais le match se jouera à huis clos ? Ah bon, je pense que ce sera difficile pour nous car le MCO évolue bien que lorsqu'il évolue en présence de sa galerie. L'absence des supporters va se faire douloureusement sentir. Il faut mettre les bouchées doubles au cours de cette rencontre pour espérer gagner. Car face à Chlef, c'est le public qui nous a donné des ailes. Il faut trouver le moyen de se motiver contre Blida. * Pensez-vous que c'est une bonne chose d'accueillir à trois reprises à domicile ? Personnellement, je pense déjà à la phase retour où nous devons effectuer trois sorties d'affilée. Maintenant, on n'a pas trop le choix. Les dirigeants ont accepté cette proposition. Nous, les joueurs, devons faire le plein pour ne rien regretter ensuite. * Sur le plan personnel, ne pensez-vous pas être plus utile à l'équipe lorsque vous jouez au milieu ? Je n'ai jamais exigé un quelconque poste. Là où l'entraîneur me place je tente de répondre présent. J'avoue que j'ai un tempérament offensif lorsque je joue au milieu du terrain. Mais, je suis ici au Mouloudia pour me mettre à la disposition du staff technique tant que je me sens à l'aise dans n'importe quel poste sur le terrain. Entretien réalisé par Amine L.
