Le nouvel entraîneur du Mouloudia, Maâtallah Abdelkader, croyait que ce succès face au WAT allait avoir un impact positif sur l'état d'esprit du groupe. Très vite, le coach oranais a découvert la réalité qui prévaut au sein de cette équipe. Il a été en effet désagréablement surpris par le très faible nombre de joueurs ayant assisté avant-hier à cette reprise. Plus de la moitié de l'effectif était absente pour diverses raisons, mais le motif de la plupart avait un lien avec cette crise financière qui frappe de plein fouet l'équipe oranaise, d'où l'impossibilité des responsables, à leur tête le président du club, à mettre en place une discipline digne de ce nom. Aucun joueur, parmi ceux qui ont pris l'habitude de s'absenter, n'est soumis à un questionnaire. Il prend sa place parmi le groupe le plus normalement du monde sans qu'il rende des comptes. Ces mauvaises habitudes, dues essentiellement à ce manque d'argent, commencent à prendre de l'ampleur mais aussi agacer le nouvel entraîneur Maâtallah. «Je suis ici à titre provisoire» Le coach oranais, qui n'a pas apprécié l'état d'esprit qui règne actuellement au sein de l'équipe oranaise, aurait révélé à certains proches qu'il se pourrait bien qu'il mette fin à sa collaboration avec la direction du club, si les choses ne s'améliorent pas dans un proche avenir. En effet, Maâtallah avait annoncé à ses proches qu'il est au Mouloudia d'Oran à titre provisoire et qu'il pourrait bien partir. En tout cas, Maâtallah nous a affirmé qu'il est provisoirement au Mouloudia, et qu'il n'a pas encore donné de réponse définitive au président des Rouge et Blanc. A. L. Il a épaté son entraîneur Maâtallah Abdelkader, qui a assisté au match au tant que superviseur, a été ébahi par les qualités techniques de Sebbah Abidine. «S'il continue à travailler sérieusement, ce joueur ira très loin. Il m'a vraiment impressionné. Tout semble facile pour lui», dira Maâtallah à son entourage. Meddahi et Bengorine en solo wCes deux éléments ont dû se contenter de quelques tours de pistes. Ayant chopé une grippe, au terme du match contre le WAT, ces deux joueurs ne se sont pas entraînés avec le groupe. Benattia présent Le milieu de terrain oranais, qui a été victime d'une entorse de la cheville gauche, s'est présenté hier aux entraînements. N'ayant pas porté ses souliers, à cause de sa blessure, le joueur a quand même effectué quelques mouvements d'échauffements. Pas de match amical Le Mouloudia d'Oran ne devra pas livrer de matches amicaux. Il faut dire que cela fait longtemps que les Oranais n'ont pas réussi à disputer un match de préparation. Le dernier en date est celui livré à l'intersaison contre le WA Tlemcen. Pour les techniciens qui se sont succédé au Mouloudia, la raison est simple, ils pensent que déjà les matches officiels ne motivent pas les joueurs, alors comment peut-on les motiver avec un match amical. On risque même de se retrouver avec un effectif réduit si jamais les joueurs s'amusaient à avoir le même tempérament que durant les séances d'entraînements. Le CSC sur les traces de Bettoumi Le transfuge de Biskra, l'avant-centre Toufik Bettoumi, n'a pas réussi à s'imposer au Mouloudia, d'Oran, même s'il a commencé son aventure oranaise par un but marqué lors de la troisième journée face au MCEE. Apparemment, le jeu du MCO ne lui sied guère, d'autant plus que le président Elimam a indiqué que l'enfant d'El Meghaïr pourrait bien être libéré lors du mercato hivernal. Malgré cela, Bettoumi ne s'est pas du tout découragé et continue à travailler d'autant plus qu'il a quelques contacts. Aux dernières nouvelles, l'ex-attaquant d'El Eulma est en contact très avancé avec les Sanafir de Constantine. Le CSC, qui joue l'accession cette saison, lorgne l'actuel attaquant du MCO et espère tirer profit de sa situation au MCO pour l'avoir dans son effectif, lors de la phase retour. Ils seront reçus par le wali Raho et Chaouchi accueillis aujourd'hui en héros à El Bahia Les villes algériennes vivent toujours au rythme de la qualification historique des Verts pour le Mondial 2010 à Johannesburg. Si le quatuor de l'ESS, en l'occurrence Chaouchi, Raho, Laïfoui et Lemouchia, a été accueilli comme il se doit à Sétif à son retour dans la ville des hauts plateaux, Oran, El Bahia, accueillera à son tour aujourd'hui son enfant prodige, Raho Slimane. Il est prévu qu'il sera accueilli à l'aéroport par la wali d'Oran, Sekrane Ahmed. A signaler que l'arrière droit de l'ESS devra ramener avec lui une surprise, à savoir le héros de la bataille de Khartoum, Fawzi Chaouchi. D'autres ont même avancé qu'il y aurait aussi Zaoui Samir, pour signer une bonne fois pour toute la réconciliation entre Chélifiens et Oranais. Les Algériens n'ont jamais été aussi unis que la dernière fois. Pour le moment rien n'est confirmé. En tout cas, Oran s'apprête à accueillir son enfant, le joueur algérien, en activité, le plus titré. L. B Sebbah Benyagoub renforce la barre technique Le président vient de trancher le problème de l'adjoint en jetant son dévolu sur l'ancien milieu de terrain oranais, Sebbah Benyagoub avec lequel il devait finaliser hier en fin d'après-midi. En effet, les deux hommes se sont rencontrés au siège du club pour discuter les modalités du contrat. Sebbah, qui était l'entraîneur de l'équipe d'El Kerma, vient de rompre son contrat avec ce club, il y a deux semaines. Ce n'est donc qu'un retour aux sources pour Benyagoub qui a travaillé à maintes reprises avec les Rouge et Blanc, tout d'abord au poste d'entraîneur des juniors avant d'exercer son métier comme adjoint de plusieurs entraîneurs tels que Mechri, Henkouche, Lekak, Medjadj ou bien Gomès. Sebbah a la particularité de bien connaître la maison mais aussi la plupart des joueurs, le connaissent aussi. En principe, je commencerai ce samedi» Les négociations aboutissent entre Sebbah et la direction du club, le technicien en question devra entamer, ce samedi, son travail en compagnie de Maâtallah Abdelkader. «Je dois entamer mon travail ce samedi avec le groupe. C'est comme ça que je me suis entendu avec les dirigeants du club», dira Sebbah Benyagoub qui a déjà affirmé qu'il est prêt à donner un coup de main à son club de toujours. «Je vous ai déjà dit que le Mouloudia d'Oran ne se refuse pas. Je ne vais pas imposer des conditions impossibles, mais je demanderai le strict minimum. En tant qu'enfant du club, je reviendrai avec plaisir aider le Mouloudia.» A. L.