Benmerah : « Je suis à la disposition du coach » Nous avons plusieurs fois annoncé dans nos précédentes éditions que Saïd Allik, l'ex-président de l'USM Alger, briguait la présidence de l'USM El Harrach. Cette information n'est pas dénuée de tout fondement puisque l'intéressé l'a lui-même confirmé hier soir au cours de l'émission «45 minutes avec Maâmar Djebbour»' sur la chaine de télévision Ennahar TV. «En effet, j'ai de grandes ambitions pour l'USMH. D'ailleurs, j'ai un grand projet que je veux réaliser avec ce club qui a le potentiel pour réussir», a-t-il déclaré. Donc, ce qui n'était que rumeur vient d'être confirmé par Allik. «L'USMH c'est aussi mon club» A la question de connaitre les raisons de son choix pour l'USMH, l'ancien président de la formation de Soustara répond : « Il faut savoir que l'USMH, c'est aussi mon club. J'y ai joué deux saisons au cours de la Réforme sportive et j'avais connu de grands dirigeants, dont Sellal. D'ailleurs, j'en garde un bon souvenir.» Il a reconnu également qu'à l'USMH, il existe actuellement les mêmes ingrédients réunis à l'USMA en 1992, lorsque Allik avait pris le club usmiste. «A El Harrach, il y a surtout un énorme potentiel de jeunes qui ne demande qu'à être bien exploité en le dotant d'un projet sportif et de moyens», a-t-il poursuivi. «J'ai eu des réunions avec Dahmani et Lefki» Celui qui occupe actuellement le poste de président du CSA-USMA a expliqué comment il en est arrivé à postuler à la présidence de l'USMH : «A plusieurs reprises, des supporters harrachis m'avaient demandé d'aider le club en ma qualité d'ancien joueur. Un jour, j'avais rencontré Djilali Dahmani, patron du groupe Le Belle, pour quelque chose qui n'avait rien à voir avec le football. Nous avions discuté de la situation de l'USMH et il m'avait proposé de le rejoindre dans un projet de reprise de ce club. Depuis, il y a eu plusieurs autres contacts et même des réunions, dont une hier (dimanche, ndlr) avec Dahmani et Lefki, l'ancien président de l'USMH. Il y a même Cherfaoui (un actionnaire de la SSPA-USMH, ndlr) qui est intéressé.» «Tant que je n'aurai pas des garanties financières, je ne m'engagerai pas» En somme, il s'agit d'un consortium d'industriels que Allik chapautera en apportant son vécu et son expérience dans la gestion sportive. Cependant, il a tenu à préciser qu'il ne foncera pas tête baissée : «L'argent, ce n'est pas moi qui l'apporte. Tant que je n'aurais pas des garanties de la part des personnes qui s'engageront avec moi, je ne vais rien entreprendre. Cela ne m'intéressera pas d'avoir quelques milliards pour un ou deux ans. Je ne serai partant que pour un vrai projet sportif étalé sur au moins cinq ans.» «J'ai plusieurs fois tenté de contacter Laïb, mais il ne répond pas au téléphone » L'ex-président de l'USMA n'a pas apprécié les déclarations faites par Mohamed Laïb la semaine passée dans l'émission Djazaïria Foot : «Laïb a déploré que je ne l'appelle pas pour lui faire part de mon projet pour l'USMH. Il doit savoir que j'ai tenté à plusieurs fois de le contacter, en vain. Je l'ai appelé plusieurs fois au téléphone mais il n'a jamais décroché son portable. Je lui ai même envoyé des messages pour lui dire que c'est Allik, mais il n'a pas répondu. J'ai tout tenté. Malgré tout, il est et restera un ami» «Laïb a été à l'USMA juste pour arriver à la FAF» Autre point sur lequel Allik a répondu à Laïb : l'affirmation de ce dernier qu'ils avaient travaillé ensemble à l'USMA il y a plusieurs années. «C'est vrai qu'il a fait partie du comité directeur à l'époque où j'étais président de l'USMA, mais c'était à sa demande car il postulait à la présidence de la FAF et, pour pouvoir se présenter, il devait être structuré dans un club. Comme il n'était structuré nulle part, j'ai accepté de l'intégrer dans le comité directeur de l'USMA afin qu'il puisse présenter sa candidature à la présidence de la FAF», a-t-il expliqué. «Rien ne pourra se faire s'il n'ouvre pas le capital du club» Pour prouver son ambition de devenir président de l'USMH, Allik se montre prêt à investir au sein de la SSPA/USMH avec le rachat des actions et devenir l' actionnaire majoritaire, mais cela ne peut se réaliser si les actionnaires, à leur tête Laïb, ne se décident pas à ouvrir le capital aux investisseurs : «Laïb se plaint que je ne l'aie pas appelé. Or, il faut dans tous les cas que nous nous rencontrions car je ne peux pas, avec les hommes qui sont avec moi, acquérir des actions s'il n'ouvre pas le capital du club.» «Pourquoi tolère-t-on que Sonatrach soit actionnaire dans plusieurs clubs et pas que je le sois dans deux clubs ?» A ceux qui lui font remarquer qu'il est déjà actionnaire à la SSPA-USMA et qu'il ne pourrait donc pas être actionnaire dans un autre club, il a répondu : «Sonatrach est actionnaire dans plusieurs clubs à travers ses différentes filiales. Est-ce normal ? Non. Pourtant, c'est toléré. Pourquoi alors ne tolère-t-on pas que je puisse être actionnaire dans deux clubs ? De plus, je précise qu'à l'USMA, je suis actionnaire minoritaire, donc sans aucun pouvoir d'influer sur les décisions du Conseil d'administration. Où est donc le mal ?» Après la fin de l'émission, il s'est même rappelé d'un autre argument : «Mahfoud Kerbadj est bien actionnaire à la SSPA-CRB et président de la Ligue du football professionnel. Pourquoi personne n'acrié au scandale ?» «Mon engagement sera pour la saison prochaine et non dans l'immédiat» Si Allik s'engagera pour présider aux destinées de l'USMH, ce ne sera pas tout de suite. Entre la réunion des garanties de la part des bailleurs de fonds et la procédure d'ouverture du capital et d'acquisition des actions, l'opération peut prendre du temps. «Je pense que mon engagement sera pour la saison prochaine et non dans l'immédiat», a-t-il affirmé. --------------------- Benmerah : « Je suis à la disposition du coach » Benmerah le jeune de l'USMH est optimiste quant à l'avenir de son équipe. Il affirme que celle-ci est en train de réaliser un parcours moyen et sera plus forte au retour. Il avoue qu'il fera de son mieux pour contribuer à la réussite de son équipe qui ambitionne d'arracher une place honorable au classement. Donc vous êtes prêts pour entamer la préparation... On a intérêt à se retrousser les manches pour une bonne préparation en vue de la seconde manche de la compétition. Je pense que ce sera la continuité dans le travail. A moins de trois semaines, c'est dire qu'on a suffisamment de temps pour préparer la suite du parcours. Je pense qu'on doit jouer le maximum de matches amicaux car il y a toujours quelques réglages à opérer avant la reprise. Vous ne pensez pas que cette trêve risque de casser ce rythme ? Oui, ça, il faut l'avouer, à chaque fois qu'il y a arrêt du championnat, nous constatons une cassure dans notre rythme de compétition. Celui-ci diminue car il ne faut surtout pas oublier que la compétition est une dose pour l'organisme. Nous espérons que cet arrêt n'influera pas sur notre rendement de façon négative. D'ailleurs, on va bien travailler durant cette période pour éviter un éventuel fléchissement. Le staff technique compte programmer plusieurs matches durant cette période, quel commentaire faîtes-vous sur ce sujet ? Je pense que c'est une bonne chose pour nous, car ces matches amicaux vont nous permettre de poursuivre le rythme et d'avoir plus de matches dans les jambes avant le début de la seconde manche de la compétition. La multiplication des matches amicaux nous permettra également de parfaire tous les aspects. Comme ce sera une occasion pour le coach de faire tourner son effectif et tester la majorité des joueurs pour trouver la meilleure formule. Revenons maintenant à vous, comment analysez-vous votre rendement lors des quelques minutes que vous avez jouées lors de la phase aller ? C'est vraiment difficile de porter un jugement sur mon rendement alors que je n'ai joué que quelques minutes comme vous l'avez dit. Mais, j'ai essayé quand même de donner le meilleur de moi-même et d'être à la hauteur. En tous les cas, il me reste encore du temps et cette période de trêve me permettra de rebondir, donc je dois travailler encore plus dur afin de gagner ma place dans le onze harrachi. ------------------------ La trêve pour tout revoir Les joueurs sont au repos et devront reprendre le travail vendredi prochain. Charef compte bien gérer cet arrêt de la compétition afin d'effectuer une meilleure préparation en prévision du reste du parcours qui s'annonce très difficile pour son équipe qui occupe actuellement la neuvième place et qui veut faire mieux lors de la phase retour. Bien que ce soit une courte trêve, elle sera certainement bénéfique pour le club phare de la banlieue-est de la capitale, à condition bien sûr que le staff technique en profite. Ce dernier aura le temps nécessaire pour revoir tous ses plans et préparer son groupe comme il se doit pour la suite du parcours, en particulier le match face à la JSS à domicile, prévu le 18 janvier prochain, avant le déplacement à Constantine pour donner la réplique au CSC dans une rencontre qui entre dans le cadre de la 17e journée du championnat. Du biquotidien pour garder la cadence Le coach qui a sûrement décelé beaucoup de lacunes lors des dernières rencontres, va s'atteler à les corriger et tenter de préparer comme il se doit un commando pour le reste du parcours. Les joueurs auront besoin désormais d'un programme spécial pour être fin prêts à la reprise. Une option qui permettra sans doute aux joueurs de préserver leurs moyens physiques et surtout techniques. Travail physique en première semaine Boualem Charef ne veut surtout pas perdre encore plus de temps. Il veut bien profiter de cette période de trêve pour combler les lacunes constatées. Il compte tout revoir durant cet arrêt de la compétition même si les joueurs ont laissé apparaitre une belle fraicheur physique face au MOB lors de la dernière rencontre disputées avant l'interruption de la compétition. Ils auront besoin d'une préparation physique adéquate durant cette période afin d'entamer convenablement le reste du parcours.
