Peu d'hôtels, peu de taxis et les gens ne parlent pas l'anglais Selon un journal local de Sao Paulo, la ville de Sorocaba, qui abrite le camp de base des Verts durant la Coupe du monde 2014, ne répond pas du tout aux normes pour accueillir des touristes étrangers, à savoir les supporters et les journalistes algériens appelés à couvrir l'événement. Un journaliste du Cruzeiro do Sul s'est fait passer pour un touriste et a fait le tour des installations hôtelières et de restauration de la ville. Son constat est accablant : très peu de gens (y compris parmi le personnel dans les hôtels) parlent l'anglais, langue internationale des touristes, la qualité de service laisse à désirer et, plus grave, les structures hôtelières ne répondent pas aux normes. Peu d'hôtels, peu de taxis et les gens ne parlent pas l'anglais En effet, les hôtels qui existent en ce moment sont peu nombreux, puisque sur les 48 officiellement recensées, 14 sont en fait des bars abritant des chambres. De plus, il n'y a pas beaucoup de taxis et, plus grave, seulement une soixantaine de chauffeurs de taxi se débrouillent plus ou moins en anglais. Il n'existe même pas à l'office du tourisme de la ville des cartes de la région en langue anglaise. Même les panneaux d'indication sont en portugais. Les terrains encore en chantier et une «route de la mort» pour aller à l'hôtel Le journaliste a également constaté que même le camp de base devant accueillir les Verts, le centre RC Sport, qui appartient au club Atletico Sorocaba, n'est pas prêt à accueillir la délégation algérienne. Le sélectionneur Vahid Halilhodzic l'avait d'ailleurs révélé lors de ses déclarations ayant suivi le tirage au sort du Mondial puisqu'il avait affirmé que le seul problème concernant ce centre est qu'il ne sera pas prêt avant le mois d'avril. Le journaliste a constaté, photos à l'appui, que la batterie de terrains d'entraînement sont toujours à l'état de chantier et que la route reliant l'autoroute à l'hôtel Pitangueiras, lieu d'hébergement des Verts, est délabrée à tel point qu'elle est surnommée «la route de la mort».