Red Lions-CSC, le 28 février à Monrovia C'est un mardi noir que les Constantinois viennent de vivre, après l'élimination du MOC un peu plus tôt dans la journée par le CRBAF. La deuxième formation de la ville des Ponts a vécu aussi le même sort face à la JSM Chéraga courageusement portée par la volonté et la hargne de vaincre. A l'heure du bilan, trois équipes peuvent sourire, à l'issue de ces quarts de finale de Dame coupe. Le MCA, la JSK et le CRBAF ont assuré leur ticket pour le carré d'as, mais c'est la JSM Chéraga (DNA Centre) qui a fait la grosse opération de la journée de mardi puisqu'elle a éliminé l'un des prétendants sérieux dans une rencontre où on a eu droit à un CSC poussif et des joueurs laminés physiquement, à l'issue d'un match globalement très pauvre. Tout cela est le résultat de la mascarade de la ligue qui, à travers sa programmation anarchique, a tout fait pour ruiner les chances du club de l'antique Cirta qui malheureusement ne jouera pas sa première demi-finale de coupe en 2014. Ce quart de finale demeure comme un vrai obstacle pour les Verts, un tour que le CSC n'arrive pas à atteindre, malgré moult tentatives. L'histoire retiendra que le CSC s'est fait éliminer par une équipe de DNA, on oubliera peut-être le nom de cette formation dans un avenir lointain, pour changer cela, il suffit juste d'arracher un autre trophée cette saison pour oublier cette élimination amère. Quand pression, fraîcheur physique et chance font mouche La réalité est là, quand la fraîcheur physique est absente, n'importe quelle équipe en face paraît forte et solide. Chéraga qui gagne ses matchs difficilement en championnat de DNA s'est transformée en une équipe forte mardi, alors qu'elle a juste profité des coups de pieds arrêtés pour inscrire ses buts. Le CSC n'a pas manqué que de jus, mais aussi de chance, un facteur qui heureusement était présent samedi dernier face au Nigelec, mais qui a joué un mauvais rôle dans la compétition populaire. Il y a cette pression permanente de disputer des matchs chaque 48h qui n'aide aucune équipe de football au monde, ce qui a pénalisé au plus haut point le CSC qui est en train d'en payer les frais. Courir trois lièvres à la fois n'est pas recommandé Une défaite reste une défaite, peu importe l'adversaire. Ce qui est sûr, c'est qu'au CSC, on adore se compliquer la vie. Plusieurs joueurs de cet effectif n'ont plus rien à prouver quant à leur attachement à ce maillot et qui en ont ras-le-bol de cette pression permanente qui pèse sur leurs épaules. Car ce n'est pas facile de courir derrière trois lièvres à la fois, mais ce n'est pas le seul souci, il y a aussi certaines choses qui doivent disparaître, comme ces réunions entre staff et dirigeants, la veille de rencontres importantes, les remarques déplacées mal programmées et aussi la pression du public lorsque ça va mal. On vit de cette manière au CSC, mais quand on en arrive à se tirer une balle dans le pied, un effort de réflexion supplémentaire est peut-être nécessaire. Surtout qu'il reste en jeu le championnat et la Coupe de la CAF. Simondi assume l'échec, malgré tout ! C'est un Simondi choqué et abattu qu'on aperçu, après le coup de sifflet final de Ghorbal. Le coach constantinois assume, malgré tout, l'échec. Ce qui démontre le professionnalisme de l'entraîneur qui n'a pas pu contrôler tous les facteurs qui jouaient en sa défaveur, mais il a compris aussi que son équipe a besoin de toutes ses forces vives pour mieux fonctionner. Le Chabab avait besoin de joueurs surtout en forme physiquement et en état de grâce pour battre n'importe quelle formation en face. Une fois le marathon des matchs fini, on peut s'attendre à des choses positives de ce CSC, carrément dépassé par les événements. Boulhabib a-t-il menacé de le limoger la veille du match ? Absent depuis quelque temps des stades, le directeur général démissionnaire, Mohamed Boulhabib, a assisté à la rencontre de mardi à partir du tunnel du stade de Bologhine. Ce dernier, qui à vrai dire n'est pas content des choix de Simondi depuis quelque temps, aurait rencontré le staff technique, la veille du match, à l'hôtel à Alger. Certaines sources affirment qu'il a discuté avec l'entraîneur sur l'aspect technique, alors que d'autres disent que Simondi aurait été menacé de plier bagage, en cas de défaite. C'est peut-être l'explication pour comprendre le refus de Simondi de rentrer avec l'équipe, après le coup de sifflet final du match de mardi passé. Si cela s'avère vrai, alors on se dirige vers un autre scénario à la Garzitto. Berthé, Derrag et Naït Yahia, des absences étranges ! Le CSC a souffert sur le plan défensif. Gil et Maïza ont multiplié les bourdes dans l'axe central. Sebbah, blessé, ne pouvait pas jouer, alors la solution résidait dans le Malien Berthé qui, depuis quelque temps, ne s'entraîne plus, à cause de ses douleurs au dos. Mais cette raison n'est pas suffisante. Aussi, ne pas jouer à cause de ses salaires non touchés tient bien la route. Après, il y a aussi l'absence de Naït Yahia et Derrag qui n'ont pas été incorporés, malgré leur bonne forme physique. Ces absences restent un peu étranges et cachent bien des choses que nous dévoileront avec le temps. ------------------------------------------------ Red Lions-CSC, le 28 février à Monrovia Ce mois de février sera vraiment infernal pour le CSC qui sera appelé à faire un long déplacement, la semaine prochaine. La CAF vient d'annoncer la date du prochain match de la Coupe de la CAF des seizième de finale qui opposera, à Monrovia (Libéria), le CS Constantine au Red Lions (Libéria), qui se jouera le vendredi 28 février, à 16h, heure locale (17h, heure algérienne), au stade Antoinette Tubman Stadium de Monrovia. A noter que le stade est doté d'une pelouse synthétique homologuée par la Fifa.