L'Espérance en pleine déconfiture Connu pour son travail inlassable au milieu du terrain, Hamza Belahouel a réalisé un bon parcours, vu le poste qui lui a été octroyé par le coach Blidi. Dans cet entretien, il revient sur le dernier match qui a opposé son équipe aux hommes des Aurès et évoque l'avenir de son équipe. Tout d'abord, donnez-nous un aperçu sur le match contre le CAB. C'est un match que nous aurions pu gagner si nous avions déployé les efforts nécessaires. C'était l'occasion de se racheter du dernier revers et redonner l'image vraie de l'Espérance. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. C'était une défaite amère. Comment évaluez-vous votre parcours ? A vrai dire, il est inacceptable. Mais vu notre début difficile, la valse des entraîneurs et les points qu'on a perdus à domicile, c'était prévisible. Donc, pour vous, le bilan est négatif... Exact. Notre bilan est actuellement négatif. A présent, il faut songer au prochain exercice qu'on doit préparer dans de bonnes conditions, surtout éviter les erreurs commises en début de saison. Les supporters n'arrivent toujours pas à digérer votre échec en championnat. Qu'avez-vous à dire ? On comprend leur mécontentement. C'est légitime. On leur a beaucoup promis, malheureusement on n'a pas pu tenir notre promesse. Ils ont le droit de contester car les choses fonctionnent mal en ce moment. Je leur demande de se monter patients pour éviter d'autres complications à l'avenir. L'équipe est jeune, on la prépare pour la saison prochaine. Ils ne seront pas déçus, inch'Allah. L'Espérance en pleine déconfiture L'équipe d'El Terradji El Moustaghanemi fait profil bas cette saison version. La crise des années précédentes a fini par porter un coup terrible à un club ayant dans son palmarès le parcours des années 70 et 80. La situation a empiré aujourd'hui où le discrédit est même total au sein de l'ex-pensionnaire de l'élite n'ayant même pas réussi à imposer sa présence dans une division comme celle de la Ligue 2 Mobilis, hypothéquant ainsi ses chances d'être parmi les sept lauréats. L'une des causes de cette situation est le recrutement d'avant-saison qualifié de catastrophique et guère en conformité avec les ambitions et la dimension de l'Espérance, compliquant sa tâche avant même la fin du championnat. Elle n'a pas le potentiel de jouer les premiers rôles C'est dire que ceux qui ont eu la mission de procéder au renforcement de l'effectif ne se sont basés sur aucun critère. Aujourd'hui, avec une seizième place et un bilan désastreux, l'ESM a prouvé qu'elle n'a pas le potentiel pour jouer les premiers rôles. Mani : «Le mal est profond» Selon le président, Mani Saada, le mal de l'Espérance est profond et que le club est devenu l'otage de certains intérêts : «Cela fait des années que cette situation perdure. C'est le club qui en souffre. Toutefois, je tiens à vous assurer que les joueurs qui nous ont quittés vont retourner à Mostaganem et certains ont même donné leur accord final pour porter les couleurs de Mostaganem la saison prochaine afin de redorer le blason du club.»