Certains joueurs ont besoin de souffler Ce n'est pas comme ça qu'on joue l'accession ! C'est le sentiment de n'importe quel supporter tlemcénien, qui voit les chances du WAT de retrouver l'élite diminuer de plus en plus, après pourtant un bon début de saison. Incapables de revenir avec le moindre point du récent déplacement à Médéa, les Bleu et Blanc se retrouvent à l'issue de cette 25e journée de Ligue 2 Mobilis à une modeste septième place, avec six points de retard sur le NAHD, troisième derrière l'ASMO et l'USMBA. Le WAT a toujours le mal du voyage Les coéquipiers de Tiouli, qui ont récolté le point du match nul mardi dernier face au CAB, n'ont pas pu rééditer la même performance que face à l'OM, s'inclinant sur la plus petite des marges. La fatigue ? Oui, mais c'était prévisible Contraints de disputer un match le samedi à Médéa, après avoir fait le long déplacement à Batna quatre jours auparavant, les Bleu et Blanc peuvent certes évoquer le facteur fatigue face à l'OM et, notamment en seconde période. Une excuse logique, mais nullement acceptable, vu qu'il fallait déjà penser à ce facteur avant même le coup d'envoi de la partie, en alignant des joueurs frais sur le plan physique et moral. Certains joueurs ont besoin de souffler Si personne ne doute de la volonté des coéquipiers de Zerguine de remporter les succès en touchant de coquettes primes, certains éléments sont assez loin de leur meilleur niveau mais qui sont toujours alignés dans le onze de départ. Un passage par la case du banc fera forcément du bien à ces éléments, même si le public tlemcénien connaît d'ores et déjà les éléments qui touchent des fortunes au WAT, sans pour autant apporter le moindre plus à l'équipe. Absence étrange de Sidhoum C'est forcément la grosse énigme au moment d'apprendre l'identité du onze rentrant. Expulsé face à l'ASMO, Ilyes Sidhoum, qui a purgé son match face au CAB, était pressenti pour reprendre sa place dans le onze de départ face à l'OM. Au final, le natif de Nedroma s'est retrouvé relégué sur le banc de touche sans pour autant avoir la possibilité d'apporter sa précieuse contribution. Seul un miracle peut sauver le WAT Si mathématiquement rien n'est encore impossible concernant les chances du WAT de retrouver l'élite, il faut non seulement être un sacré optimiste mais aussi croire au miracle pour garder espoir de voir le club phare des Zianides en Ligue 1 Mobilis la saison prochaine. En effet, les Widadis devront non seulement remporter leur cinq derniers matchs, tout en espérant deux ou trois faux pas au minimum de l'USMBA, l'ASMO, le NAHD, l'USC, l'OM et l'USMB. En attendant, les Widadis vont passer cette mini-trêve, avec comme seul dicton dans les esprits : «Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir».