Tripoli pour l'Algérie et Benghazi pour l'Egypte En cas d'égalité parfaite entre l'Egypte et l'Algérie le 14 novembre prochain, il y a de fortes chances que le match d'appui se joue le 18 novembre en Libye. C'est ce qui ressort de la lecture des déclarations des responsables des deux pays. L'on se rappelle que Raouraoua avait annoncé, dans notre édition d'hier, son souhait de voir ce match d'appui se jouer dans un des pays du Maghreb, sans plus de précision. «Ce sont des éliminatoires de la zone Afrique. De ce fait, cela ne doit pas sortir du continent africain», nous a-t-il confié. L'on a donc, dès lors, commencé à spéculer entre le Maroc, la Tunisie et la Libye. L'Egypte veut jouer au… Ghana ! Quant à son homologue égyptien, Samir Zaher, il s'est laissé aussitôt séduire par l'opinion publique égyptienne qui désire ardemment voir ce match se jouer au… Ghana ! Pourquoi ce pays si lointain donc ? Tout simplement afin d'empêcher les supporters algériens d'y aller, croyant que la distance pourrait les décourager. Mais c'est vraiment méconnaître la mentalité des Algériens qui sont capables des pires folies pour assister à ce match et surtout démentir les Egyptiens. Le Ghana ou le Pérou, les Algériens y seront sans le moindre doute, incha'Allah. Accra ? Une pure fantaisie égyptienne Mais l'idée de faire jouer ce match d'appui au Ghana est également motivée par l'espoir de voir les Ghanéens soutenir les Pharaons, après que les supporters égyptiens ont encouragé les jeunes Ghanéens contre le Brésil, lors de la récente finale de la Coupe du monde des U20, que les Africains ont remportée aux tirs au but (4-3). C'est plus un renvoi d'ascenseur que les Egyptiens espèrent en émettant le vœu de voir ce match éventuel se dérouler à Accra. Mais la réalité est toute autre, puisque la partie algérienne a également son mot dans cette décision. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il serait vraiment idiot de penser que la FAF va accepter de déplacer nos joueurs à près de 3 500 km pour aller jouer un match aussi important quatre jours seulement après avoir disputé leur dernière rencontre des éliminatoires au Caire. Raouraoua et Zaher ont déjà trouvé un accord Le plus sensé serait logiquement de voir ce match d'appui se jouer en terre libyenne, puisque les Egyptiens refusent d'aller au Maroc et encore moins en Tunisie, trop proches de l'Algérie et donc accessibles aux supporters algériens. De plus, les Egyptiens savent parfaitement que les Marocains et les Tunisiens seront du côté algérien. C'est pour ces raisons qu'il se dit avec insistance que les présidents des fédérations algérienne et égyptienne ont déjà trouvé un accord dans ce sens. Et c'est la Libye qui aurait été choisie par les deux hommes. Tripoli pour l'Algérie et Benghazi pour l'Egypte Le choix de la Libye est tout indiqué en raison de la neutralité de ce pays et la proximité des deux villes pouvant abriter le match avec les capitales égyptienne et algérienne. Même si le choix n'est pas encore définitif entre Tripoli et Benghazi, Raouraoua, tout comme Zaher ne seraient pas contre un tirage au sort entre vieilles connaissances de l'Union arabe et de la CAF. Car dans le cas où ce serait le stade de Benghazi qui serait retenu, les Egyptiens feraient près de 600 km de moins que les Algériens. (Alger-Benghazi : 1633 km et Le Caire-Benghazi : 1087 km). Par contre, dans le cas où le choix serait porté sur la ville de Benghazi, les Egyptiens feraient plus de 700 km de plus (Alger-Tripoli : 1014 km et Le Caire-Tripoli : 1739 km). Ce sera le seul point à négocier avant de fixer la der des ders entre les deux équipes. Le tout, bien évidemment, si Ziani et ses camarades ne feraient pas l'essentiel le 14 novembre, comme tout le monde l'espère chez nous. Nacym Djender