«Si les dirigeants honorent leurs engagements, je terminerai la saison à Oran» Bonne nouvelle pour les Hamraoua, Hichem Mezaïr, qui avait menacé de partir, semble désormais moins sûr de lui ces derniers temps en révélant qu'il compte terminer la saison au Mouloudia d'Oran. Voilà ce qu'on appelle du côté d'El Hamri une nouvelle qui rassure autant que peut le faire la présence d'un portier de la trempe de Mezaïr dans les bois de l'équipe. Une décision prise pour plusieurs raisons, mais la plus importante est que le joueur s'est réconcilié avec le dirigeant Abdennour à la veille du match contre Chlef et il y a aussi, bien évidemment, le poids des supporters qui ne cessent de le supplier afin qu'il daigne rester au Mouloudia. «En principe, j'irai au bout de mon contrat avec le Mouloudia. C'est vrai qu'auparavant j'avais l'intention de changer d'air, mais attention, cela ne veut pas dire que je resterai sans aucune condition. Si les responsables honorent leurs engagements avec moi en ce qui concerne mon argent et qu'ils procèdent aussi au paiement des autres joueurs, car je ne veux pas me montrer égoïste, je resterai sans problème», révèle le gardien de but tlemcenien avant d'expliquer : «C'est vrai que je n'étais pas bien dans ma tête durant les précédents mois, mais j'espère aussi que d'ici le mercato, les choses s'arrangeront et tout ira dans le sens positif.» «Le public m'a fait changer d'avis» Hichem Mezaïr affirme que le public du MCO a toujours pesé dans ses choix. En effet, le portier des Rouge et Blanc semble être en bons termes avec les supporters qui d'ailleurs le considèrent comme l'incontestable numéro un de leur équipe. C'est toujours en entendant scander son nom que Mezaïr rejoint le vestiaire après le coup de sifflet final des matches au stade Zabana. «L'attitude du public du Mouloudia me touche énormément. Je n'ai jamais connu des supporters aussi passionnés. J'avoue qu'ils ont réussi à chaque fois à me dissuader à partir. D'ailleurs, à chaque fois que je déclare dans la presse que je suis partant, ils ne cessent de m'appeler sur mon mobile pour me demander de rester. Ces marques de sympathie me mettent du baume au cœur et c'est d'ailleurs pour eux que je songe à rester.»
«Benhamou, je le considère comme un frère» Le portier des Hamraoua, Hichem Mezaïr, affirme avoir lui aussi connu des moments difficiles au sein de plusieurs clubs : «C'est vrai qu'il est difficile de s'imposer dans un club comme le MCO. Mais Benhamou qui vient juste d'intégrer l'équipe devra faire preuve de beaucoup de patience. Qu'il sache qu'il ne trouvera pas mieux en ce qui concerne l'état d'esprit. Si j'ai un conseil à lui donner, c'est de rester et terminer la saison. Je suis convaincu que Benhamou que j'ai connu en équipe nationale possède un mental de fer et les moyens pour réussir une belle carrière en Algérie, seulement, il ne doit pas se précipiter. J'ai appris qu'il compte mettre un terme à sa carrière si jamais il ne décroche pas un contrat en Europe. Je pense qu'il est encore jeune et il a encore de belles années devant lui pour mettre en exergue son talent et revenir en force dans la compétition», dira Mezaïr avant d'ajouter : «Pour ce qui est du MCO, Benhamou doit savoir qu'il travaille avec deux gardiens de but de bonne famille que ce soit Habi ou moi, on l'a toujours considéré comme un frère et ami au travail, car finalement, nous les portiers, on travaille seuls sous les ordres de Abrouk et dans une parfaite entente. Maintenant, ce qui est du choix de l'entraîneur, chacun doit accepter sportivement ses choix. Personnellement, je ne suis pas le gars qui refuse la concurrence. La preuve, les portiers avec lesquels j'ai pu être en concurrence ont toujours joué. Que ce soit Acimi ou bien même El Ghoul l'année passée.» «Je suis un gagneur, je n'aime pas perdre» L'ancien portier international est connu pour être un gagneur. Pour lui, un club comme le MCO doit toujours jouer les premiers rôles : «Je suis quelqu'un qui n'aime pas la défaite. C'est pourquoi je gueule sans cesse contre mes camarades. J'aime gagner d'autant plus que je suis dans un club où la culture des victoires et des titres a toujours été ancrée dans l'esprit des joueurs et des dirigeants. Si j'ai signé au Mouloudia, c'est toujours pour jouer les premiers rôles. J'aimerais bien que les joueurs redoublent d'efforts sur le terrain, car vu l'expérience des éléments de notre effectif, nous avons les moyens de rester parmi le peloton de tête. Par exemple, on n'aurait jamais dû perdre à Batna. Il n'y a pas lieu de comparaison entre les deux équipes. Ce n'est pas normal qu'on laisse les trois points là-bas !» «La suite s'annonce vraiment très dure» Très réaliste, Mezaïr tient à avertir les Hamraoua en affirmant que le plus dur est à venir avec cette fin de phase aller qui réserve à son équipe des confrontations à couper le souffle. «Il nous reste des matches difficiles durant lesquels on va réellement nous juger. Un virage décisif nous attend, à nous de savoir bien le gérer», annonce le dernier rempart des Hamraoua avant d'ajouter : «Mais le plus important est de bien négocier ces matches à domicile. Pour le moment, c'est le match contre l'USMH qui nous préoccupe. On sort d'une amère défaite de Batna et nous sommes donc tenus par l'obligation de se racheter afin de reprendre confiance avant d'entamer ce virage.» Amine L. Meddahi : «J'ai des contacts, mais ça ne veut pas dire que je vais partir» L'attaquant du MCO, Karim Meddahi, trouve que son équipe a pris le match de Batna un peu à la légère et qu'il faudra rectifier le tir dès le prochain match d'El Harrach. Qu'avez-vous à dire sur le dernier match de Batna ? Pour moi, je ne pensais pas que ce match allait être extrêmement difficile, car si on fait une comparaison entre les deux clubs en général et les deux effectifs en particulier, il n'y pas photo. Pour ce match, je pense qu'on a pris l'adversaire à la légère, c'est ce qui fait qu'on a été surpris et ce, d'autant que mis à part les deux buts marqués, notre adversaire n'a rien fait d'autre que défendre, c'est pour dire qu'on avait les moyens de revenir avec un bon résultat, dommage ! Mais on a exercé une certaine pression sur vous… Oui, au départ, on nous a mis une grande pression à tel point qu'on n'a pas laissé notre président Elimam s'asseoir sur le banc de touche où sa présence aurait pu nous être utile, car à chaque fois, il sait trouver les mots qu'il faut pour nous motiver. Après tout ce qui s'est passé à l'occasion de ce match, vous avez retrouvé la compétition… Pour ce qui s'est passé entre l'entraîneur et moi, c'est de l'histoire ancienne et je n'ai pas honte de dire que je regrette mon comportement et mes déclarations envers le coach. Dieu merci, aujourd'hui nos relations sont tout ce qu'il y a de plus naturel et surtout professionnel. Pour ce match, j'ai joué 30 minutes et j'espère avoir été à la hauteur de la confiance placée en moi. Pensez-vous pouvoir récupérer votre place de titulaire ? Ça, ce n'est pas à moi de décider, c'est à l'entraîneur de faire le choix qu'il jugera le meilleur pour l'intérêt de l'équipe. De mon côté, je travaille sans relâche à l'entraînement pour être prêt à tout moment à répondre présent à chaque fois que le coach décide de faire appel à moi. Comment voyez-vous la suite du parcours ? Ca ne va pas être facile, car des matchs très difficiles nous attendent pour les prochaines rencontres qu'il faudra bien négocier afin de rester dans le peloton de tête. Il y a d'un autre côté cette crise financière qui secoue le club… Certes, les joueurs attendent toujours d'être régularisés, mais il ne faudra pas trop se focaliser là-dessus, au contraire il faut travailler et essayer de faire soigneusement son boulot. Le président a été clair et sincère avec nous, les comptes du club, me semble-t-il, sont bloqués et il faudra faire avec en attendant des jours meilleurs. Ce qui est sûr c'est qu'il ne faut pas abandonner l'équipe Dans un autre registre, il paraît que vous avez été contacté par l'ASMO… Oui, il y a des proches de ce club qui sont venus me voir, ainsi que d'autres équipes comme le MSPB, le NAHD et le CRB, mais je n'ai pas donné de réponse étant donné que pour le moment je continue à travailler au MCO et après on verra ce que nous réserve l'avenir. En tout cas, dans ma tête je suis toujours restant au Mouloudia, l'idée de partir ne m'a pas du tout effleuré l'esprit. Entretien réalisé par L. Brahim L'ASMO voudrait s'attacher ses services Medjahed : «Officiellement, je n'ai rien reçu» w Après Mohamed Amine Aïni, qui est en train de réussir de belles choses à l'ASMO, c'est au tour des deux attaquants Medahi et Medjahed d'être approchés par le club de M'dina J'dida. Si Medahi a été directement touché par un proche de l'équipe asémiste, Sofiane Medjahed serait aussi sur le calepin de Cherif El Ouazzani qui le connaît bien pour l'avoir eu sous sa coupe auparavant. Pour le numéro 14, il n'est pas question de parler de cette éventualité tant qu'il n'a pas été contacté officiellement. « Officiellement, je n'ai rien reçu. Certes, j'en ai entendu parler, mais tant qu'il n'y a rien de concret, je ne peux pas m'avancer là-dessus», précisera le joueur. Pour ce qui est de son intention de partir au non, Medjahed ajoute : «D'ici le mercato, on verra bien, car en football, on ne peut jurer de rien tellement tout peut aller très vite.»
La suspension de Abdelhadi court toujours L'entraîneur du MCO, Mansour Hadj ne peut toujours pas compter sur son jeune défenseur Abdelhadi Abdelwaheb. Cet élément qui est encore junior purge toujours une suspension qui date de l'année dernière, lorsqu'il était avec sa catégorie. Selon le joueur qu'on a approché, il ne purgera sa suspension que dans deux matchs, il devrait être opérationnel pour le match de Tlemcen. A rappeler qu'on ne tarit pas d'éloges sur ce défenseur dont on dit beaucoup de bien. Le groupe s'entraîne au complet Au moment où tout le monde avait des appréhensions sur la présence des joueurs lors de cette semaine, ces derniers ont dû prendre de court plus d'un par leur présence. En effet, ceux qui avaient raté la séance de la reprise dimanche après-midi ont tous répondu présents ce lundi, à l'image de Kechamli, mais surtout Daoud Bouabdallah et Sebbah Zine El Abidine. Ces deux éléments qui étaient blessés se sont entraînés le plus normalement du monde et ont même pris part sans problème au match d'application programmé par le coach qui, lui aussi, à l'occasion reprenait aussi son poste. Ainsi, tout porte à croire que Hadj Mansour va pouvoir bénéficier de la totalité de son groupe pour le match d'El Harrach. Ainsi, seuls Zoubir Ouasti qui est suspendu, Benhamou qui boude et Chaïb qui a ressenti encore des douleurs, après avoir repris avec le groupe seraient out pour le match de samedi prochain. Les absences de Bettoumi agacent le coach wLes navettes effectuées fréquemment par l'attaquant Toufik Bettoumi agacent quelque peu le coach Mansour Hadj ainsi que le staff dirigeant. En effet, l'entraîneur palestinien avait à maintes reprises reproché à Bettoumi de faire trop de trajets par route, ce qui influe négativement sur son rendement sur le terrain. L'enfant d'El Meghaïr avait à l'époque soulevé le problème de logement, mais maintenant que la direction lui en a trouvé un, l'ex-attaquant d'El Eulma n'a rien changé à ses habitudes et continue de s'absenter en raison de ces navettes qui ne se justifient donc plus et cela a pour effet d'agacer le coach qui aimerait compter sur une présence régulière de son joueur. L. B.