C'est une semaine assez mouvementée que la ville du Khroub est en train de vivre suite au résultat négatif enregistré par le club de la ville samedi passé tant et si bien qu'on a commencé à remettre en cause dans certains faubourgs de la cité et même autour du club la présence de l'entraîneur Hammouche à la barre technique à côté de joueurs qu'on dit incapables de défendre les couleurs de l'ASK. Même le président Milia n'échappe pas aux critiques des uns et des autres, lui qui est devenu la cible numéro 1 de la vindicte de la rue. C'est à quelques encablures du périlleux déplacement qui attend son équipe à Tlemcen pour y affronter le Widad local que nous avons interpellé le premier responsable du club khroubi pour nous éclairer davantage sur ce qui se passe au sein de son équipe.
«Hammouche a ma confiance» Des échos, plutôt des voix mal informées, ont rapporté que le président Milia avait piqué une colère noire contre son coach suite à ses déclarations sur de prétendues faiblesses dont l'effectif khroubi n'arriverait pas à se débarrasser. Le boss a été on ne peut plus ferme et catégorique : «Non, les gens ont mal interprété les propos de Hammouche. Tout ce qu'il y a, c'est que l'entraîneur a voulu motiver ses joueurs pour se donner plus et à l'entraînement et lors des matches de championnat. C'est sa manière à lui de pousser les joueurs à se sur- passer. Personnellement, je ne suis pas contre cette manière de faire. Cela ne m'a pas du tout énervé, contrairement à ce qu'on a dit ici et là. Je vous dirai même plus, Hammouche a toute ma confiance si ça peut l'aider à mieux gérer notre groupe. La vérité est là.»
«Côté finances, on souffre comme d'habitude» Voulant en savoir plus sur la situation financière du club qui ne semblait pas reluisante jusqu'à il y a quelques jours, le président de l'ASK nous donnera la réponse suivante : «On souffre toujours sur le plan finances. Ce qui me dérange davantage, c'est de savoir qu'il y a des formations de notre championnat qui reçoivent des aides conséquentes de la part de leurs autorités locales, alors que nous, on nous réserve des miettes. L'APC par exemple nous a octroyé 150 millions dernièrement, alors que notre voisin de la première division a bénéficié de plus d'un milliard de centimes. L'APW non plus ne regarde pas de notre côté, on n'a vu aucun sou arriver de ses caisses, sans oublier Sonatrach qui n'a pas encore expédié la subvention promise pour cette saison.» A. H.