Michel : a menacé de partir avant le match Le moins que l'on puisse dire, c'est que les choses ne vont pas dans le bon sens dans la maison Mouloudia. Le club est en train de traverser une crise financière qui le prend visiblement à la gorge, à voir la situation financière qui reste toujours pendante pour les membres du staff technique et des joueurs. Mais l'entraîneur Alain Michel a quasiment cassé la baraque jeudi dernier en se déplaçant à la villa de Chéraga pour discuter avec les dirigeants de cette problématique, surtout que l'administration du club lui doit un sacré pactole dont on ignore le montant pour des raisons «x». Une somme qui dépasserait les 40 000 euros, croit-on savoir. Alain Michel n'y est pas allé par trente-six chemins en exigeant carrément de ses dirigeants de le payer rubis sur l'ongle. Les choses ont même pris une autre tournure, l'ex-entraîneur de Grenoble-Foot ayant clairement menacé ses interlocuteurs, à la veille d'un match aussi important, de rentrer chez lui pour ne plus revenir. Devant cette situation pour le moins délicate, les dirigeants mouloudéens, par le biais du coordinateur de la section, sont allés réunir cet argent et ont finalement payé leur entraîneur. Il a perçu 36 000 euros A en croire une source bien informée, le driver des Vert et Rouge a menacé de ne pas rester une minute de plus si son dû n'atterrissait pas dans ses poches. La même source nous a fait savoir que Michel a touché 36 000 euros en attendant de toucher le reste de ses arriérés dans un délai qu'on a dit proche. «Mon problème a été réglé» Joint par nos soins, le coach Michel nous a dit, sans trop s'étaler sur le sujet, que le problème de ses salaires impayés a été enfin réglé. Il nous dira texto : «J'ai discuté avec les dirigeants du club à propos de mon problème d'arriérés qui persistait encore. Dieu merci, j'ai perçu une grosse partie de ce qu'on me devait.» H. R. Le club doit près de 2,5 milliards aux joueurs La FAF pourrait interdire le recrutement au Mouloudia La Fédération algérienne de football pourrait interdire au Mouloudia le recrutement lors du mercato à cause des dettes financières que les caisses du club ne cessent d'accumuler essentiellement envers les joueurs. La FAF a publié en effet un communiqué sur son site officiel où il est mentionné que les clubs qui ont des dettes envers leurs joueurs seront interdits de recrutement le mercato venu. Il faut dire que le Mouloudia fait partie des clubs les plus concernés par cette directive. Il y a Hadjadj, Chaoui et Badji. En plus, il y a le trio d'émigrés Khenniche, Bouabdellah et Mokdad. Ces derniers ont d'ailleurs déposé plainte au niveau de la FIFA. En tout et pour tout, le Mouloudia a des dettes cumulées de près de 2,5 milliards de centimes envers ses joueurs. Une chose est sûre : Amrous et sa direction sont confrontés à un autre grand problème. Outre les huit joueurs qui doivent la première tranche de leur prime de signature, il y a les dettes des joueurs. Les pensionnaires de Chéraga doivent trouver au moins cinq milliards pour régler tout ça afin de permettre au club de continuer la saison en toute sérénité, mais aussi pour pouvoir recruter deux joueurs lors du mercato. H. R. Le 4-4-2 à l'honneur Un changement aura lieu dans l'effectif mouloudéen cet après-midi. Vu l'absence de Bouchama et Koudri au milieu, Michel a opté finalement pour un 4-4-2 classique pour contrer cette équipe du MCO. Dans les bois, Zemma sera automatiquement reconduit, à droite de la défense, il y aura Besseghir, alors que sur le flanc gauche, Bedbouda et Kheddis sont en ballottage. Dans l'axe, Zeddam et le Malien Coulibaly seront naturellement reconduits. Pour ce qui est du milieu, il y aura Koudri dans la récupération, Bensalem et Boumechra occuperont les couloirs, alors que Attafen jouera derrière les deux attaquants Bouguèche et Derrag. Le jeune Amroune sera laissé sur le banc. H. R. Concernant le cas Babouche La FAF a rejeté la demande du Mouloudia La direction du Mouloudia aura tout tenté afin de permettre à Réda Babouche de jouer ce match face au MCO. En effet, les pensionnaires de Chéraga ont envoyé une correspondance à la FAF dans l'espoir d'avoir une réponse favorable. Une demande aussitôt rejetée par le président Raouraoua qui a spécifié noir sur blanc que l'intérêt du pays passe avant celui des clubs.