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Au lendemain du tirage au sort du 3e tour : L'Algérie, qui y croyait ?
Publié dans Le Buteur le 15 - 11 - 2009


Seul Ziani y croyait !
«La CAN, c'est très possible, pour le Mondial, le rêve est permis», osait à peine promettre le sélectionneur Rabah Saâdane le 23 octobre 2008, au lendemain du tirage au sort du troisième et dernier tour des éliminatoires CAN-Mondial 2010. Cela fait une année et quelques jours. Une année et quelques jours en effet que le sélectionneur nous promettait de faire de son mieux pour nous emmener en Angola. Une qualification pour la phase finale de la CAN, c'est déjà ça de gagné. On pouvait bien s'en contenter sans pour autant être un gagne-petit, surtout lorsqu'on sait que le tirage au sort nous mettait dans le même groupe que cette redoutée Egypte. Ce n'était pas le groupe de la mort, mais ç'aurait pu être pire ! «Il y a de la place pour quelque chose», nous rassurait Yazid Mansouri alors. De la place pour quoi ? Dieu seul le sait. L'Egypte, c'est quand même le double champion d'Afrique en titre. Le Favori avec un grand F en guise de pancarte que personne n'avait osé contester et dont personne surtout ne doutait des chances de faire pâmer les durs à cuire d'entre les trois autres nations qui composent le groupe. C'était l'Egypte et les autres. L'enjeu était donc d'essayer, comme le disait Saâdane, d'aller à la CAN. C'était la moindre des choses que l'on pouvait demander à cette équipe qui était absente successivement au Caire et à Accra en 2006 et 2008. Dans le pire des cas, on échoue. Et après ? On haussera les épaules, l'air de dire qu'on est habitués. Et la vie continuera comme si de rien était en attendant de remettre ça à un de ces quatre matins avec un peu plus de réussite, qui sait ? Il n'est pas un esprit qui n'ait pas raisonné ainsi à un moment ou à un autre à la lecture de ce tirage au sort. Ce n'était pas une sorte de défaitisme ou de pessimisme, mais juste une façon de se prémunir contre une grosse déception que pouvait occasionner l'illusion d'avoir cru avec naïveté que l'Afsud, c'est juste à côté. Et pourtant, elle l'est. Voilà, une année et quelques jours plus tard, l'Algérie rêve éveillée d'aller voir Johannesburg et mourir. Une année et quelques jours pour faire sa mue. Le petit poucet est devenu l'ogre.
Le groupe de l'Egypte et les autres
Que pouvait-on donc valoir en face du double champion d'Afrique en titre ? Une histoire. Elle est déjà révolue depuis que même les plus petits caricaturaient cette Algérie qui vit dans son passé. En plus, c'est vrai. L'on n'avait qu'à se tenir à carreau, tout en essayant de faire son trou, sans esbroufe ni flafla ! Dans ce groupe C, il y avait l'Egypte et les autres. Eh bien jobard celui qui remettait en cause la prééminence de cette Egypte qu'on ne présente plus. Beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts du Nil, aujourd'hui, il est vrai. Mais à l'époque, qui osait miser un guinée sur l'Algérie ? A l'époque, la règle était comme suit : à tout Pharaon, tout honneur ! L'Egypte héritera du seul billet qualificatif pour le Mondial. Pour les trois autres nations qui composent ce groupe, elles joueront pour une qualification à la CAN. C'était aussi simple que ça.
25 octobre 2008, l'Algérie à 20% de chances disait l'autre
Qui l'eût cru ? L'Algérie vue par ses adversaires. Un faire-valoir. On l'aurait peut-être dit en ces termes s'il n'y avait pas de la retenue qui les a incités à être un peu plus polis. «On peut battre n'importe qui», se gargarisait l'Egyptien Amr Zaki, bien en jambes alors à Wigan. Ce n'importe qui, ça pouvait être aussi nous. L'Algérie ! Nos adversaires nous ont ainsi accueillis dans ce groupe C avec une pointe d'indifférence. Les plus accommodants nous accordaient le bénéfice du doute. Comme Kalusha Bwalya, le président de la Fédération zambienne de football, qui nous donnait 20% de chances d'aller au Mondial en vertu d'un entretien qu'il nous accordait le 25 octobre 2008. Il a dû revoir ses calculs entre-temps. A la hausse, cela s'entend.
Connaissez-vous la sélection d'Algérie ?
Sait-on jamais. Cette question, nous avons osé la poser à l'attaquant d'Al Jadida (D1, Maroc) et de la sélection rwandaise, Sidi Obeïdi Makassi. C'était il y a une année et quelques jours. Il disait ne pas avoir d'idée précise sur le groupe actuel (sic), mais qu'il avait déjà marqué un but à l'Algérie. Voici qui est bon à retenir. Ces témoignages illustrent on ne peut mieux la façon dont l'Algérie était vue alors par ses adversaires. Ce n'était pas le Cameroun ! remerciait Dieu Makassi qui avait souhaité en son for intérieur ne pas tomber sur ces Lions indomptables que personne ne souhaitait croiser du reste.
Les bons tuyaux de Adel Amrouche
En bon spécialiste de l'Afrique qu'il était et qu'il est encore aujourd'hui, Adel Amrouche qui était il y a une année et quelques jours sélectionneur du Burundi, a été sollicité par nos soins pour nous faire une analyse du groupe C. Le Rwanda ? «L'un des footballs les mieux organisés d'Afrique» La Zambie ? «Une équipe technique et très rapide» L'Egypte ? «On peut les battre», assurait-il alors. Une année et quelques jours plus tard, l'Algérie les a tous battus.
Seul Ziani y croyait !
Seul Karim Ziani a cru sincèrement aux chances de l'équipe nationale de bousculer la hiérarchie de ce groupe C. Le milieu de terrain du Vfl Wolfsburg (D1, Allemagne) assurait le 23 octobre 2008, soit au lendemain du tirage au sort de troisième et dernier tour des éliminatoires pour le Mondial 2010, que l'EN pouvait battre les Egyptiens. Battre l'Egypte et mourir. Cette Egypte qui hantait alors les esprits de millions d'Algériens. C'est donc naturellement que le commentaire de Ziani s'est focalisé essentiellement sur cet adversaire. «Nous avons une équipe qui joue bien au ballon. (…) Je pense que nous avons les moyens de battre l'Egypte. Certes, nous avons beaucoup de respect pour cette équipe, mais cela ne nous empêchera pas de jouer nos chances à fond», assénait-il.
Raouraoua revoit les objectifs à la hausse
Il était écrit noir sur blanc sur le contrat du sélectionneur Rabah Saâdane que la CAN allait être son objectif pour la prochaine campagne éliminatoire. Le Cheikh venait alors de renouveler son bail à la tête des Verts. Mais le retour de Mohamed Raouraoua à la présidence de la FAF a tout fait chambouler. En effet, le président de la Fédération décidait de revoir bien à la hausse les objectifs de l'EN dans ces éliminatoires combinées CAN-Mondial 2010. Il avait décidé de faire du Mondial 2010 l'objectif numéro 1 de l'EN. On aurait pu le croire un peu nunuche à l'époque, mais le temps a fini par lui donner raison.
14 novembre 2009, l'Algérie rêve tout éveillée
Hier matin, Alger avait peu dormi ! La nuit était presque blanche avec tous ces défilés flambards et en fanfare qui invitaient à une veillée d'armes dans toute sa splendeur. L'Algérie par-ci, El-Khadra par-là, on avait d'yeux que pour Saïfi et consorts. A l'heure où nous mettons sous presse, quelque quatre heures nous séparaient du coup d'envoi de cet Egypte-Algérie qui allait désigner, faute d'aller aux barrages, l'unique titulaire du billet qualificatif pour le Mondial 2010. Si la pression montait crescendo à mesure que l'heure du coup d'envoi approchait, il reste que le doute était congédié des esprits. Qui l'eût cru il y a une année et quelques jours ?
A. A. A.


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