Les Egyptiens font pression pour sanctionner l'Algérie C'est le 4 décembre prochain que la FIFA rendra son verdict concernant les sanctions à l'encontre de l'Egypte suite à l'agression dont ont été victimes les joueurs algériens et qui ont causé la blessure de trois éléments. Même si elle vient très en retard, cette décision a été perçue comme une gifle de trop pour les Egyptiens en général et leur fédération en particulier. L'institution de Blatter doit réagir sévèrement contre le comportement égyptien qui est contraire à l'éthique sportive, et qui nécessite une intervention rigoureuse des instances internationales du football. A rappeler que la FIFA a refusé de reporter ou d'annuler tout simplement ce match, comme l'a souhaité la Fédération algérienne du moment qu'il y avait des blessés dans l'effectif de Saâdane. La FIFA est en train d'étudier les mesures disciplinaires à prendre contre la FEF. Le commissaire au match et chargé de la sécurité au sein de la FIFA, Walter Gag, a fait savoir que la Fédération internationale de football infligera des sanctions à la Fédération égyptienne lors de la réunion que tiendra la commission d'organisation du Mondial 2010 en Afrique du Sud, le 4 décembre prochain. C'est ce jour-là que le tirage au sort de la Coupe du monde aura lieu également. Les Egyptiens doivent donc attendre les sanctions qui leur seront infligées alors que les Algériens attendront avec impatience de leur côté pour découvrir les adversaires de leur équipe nationale au premier tour de la Coupe du monde. Les Egyptiens font pression pour sanctionner l'Algérie La Fédération égyptienne de football continue de collecter les preuves susceptibles, selon elle, d'incriminer l'Algérie dans ce que les Egyptiens appellent les incidents de Khartoum. Et ce en dépit de la reconnaissance du président adjoint de la FEF et membre du bureau exécutif de la FIFA, Hani Abou Reida, qui estime que la rencontre s'est déroulée sans aucun problème. L'intrusion d'un supporter algérien sur le terrain avant le coup d'envoi et le jet de fumigènes juste après le but de Antar Yahia mentionnés dans le rapport du commissaire au match ne peuvent influer sur le résultat final du match. Il est impossible de ce fait de penser à rejouer le match ou annuler son résultat, mais le dossier préparé par le président de la Fédération égyptienne, Samir Zaher, a pour but de limiter les sanctions qu'encourt son pays ou bien de faire pression sur la FIFA pour infliger des sanctions à l'Algérie. Ils veulent précéder la FIFA Conscients des sanctions qu'ils encourent, Samir Zaher et son adjoint Hani Abou Reida, veulent précéder la FIFA et se retirer des compétitions organisées par celle-ci pendant deux ans en guise de protestation contre les décisions de l'instance mondiale du football. Conscients des mesures disciplinaires qu'ils encourent, les Egyptiens feront croire donc que c'est eux qui ont pris la décision de geler la participation de leurs différentes équipes nationales aux compétitions internationales, et non pas par contrainte des mesures de la FIFA. Zaher critiqué pour le choix du Soudan Après l'élimination de leur équipe, les analystes et autres critiques égyptiens n'ont pas hésité à reprocher au président de la FEF son mauvais choix du Soudan. Pour eux, les Algériens ont envahi Khartoum comme les Marines américains ont envahi Kaboul. Les Egyptiens croyaient, en effet, que le fait de choisir le Soudan, un pays frontalier avec l'Egypte et trop loin de l'Algérie, dissuadera le public algérien d'effectuer le déplacement. Mal leur en prit, puisqu'un pont aérien a permis aux supporters algériens d'envahir Khartoum en 48 heures et de monopoliser les gradins du stade et gagner l'estime et le soutien des Soudanais. Le choix de Samir Zaher s'est complètement retourné contre son pays.