De retour au pays, le staff technique sera convié par le président à une réunion pour s'étaler sur le cas d'indiscipline enregistré à deux jours du départ de l'équipe vers Sfax et ce, pour le consulter sur la nature des sanctions que le club prendra envers Fellah, Mebarki, Aoued, Lahmar, Berradja, Bousehaba et Bey, sachant que l'entraîneur Abdelkader Iaïche les a déjà sanctionnés en les privant de faire le déplacement avec l'équipe en Tunisie. La situation est à débattre donc entre Kerbadj et le staff technique, puisque une deuxième réunion aura lieu entre les dirigeants pour rendre le verdict final dans cette affaire qui a ébranlé la sérénité du groupe, d'autant plus que certaines personnes incombent une part de responsabilité dans l'élimination aux joueurs en question. Selon une source digne de foi, on croit savoir que le staff technique est favorable à une sanction d'ordre financier, du moment que sur le plan sportif, les joueurs qui se sont illustrés par leur absence étaient déjà privés de prendre part au match retour. Seulement, la sanction financière ne sera pas la même pour l'ensemble des joueurs, car certains d'entre eux font comme il leur semble et ce n'est pas la première fois qu'ils se comportent de la sorte, choisissant souvent de prolonger leur repos sans l'aval du staff technique, voire des dirigeants, sans pour autant justifier leur arrivée en retard aux entraînements. Les joueurs sanctionnés seront traduits devant le conseil de discipline Cependant, les sept joueurs qui n'étaient pas du voyage pour la Tunisie seront traduits devant le conseil de discipline avant qu'ils ne soient sanctionnés. Les joueurs auront donc l'occasion de s'expliquer en présence des dirigeants pour justifier leur absence. A l'image de Berradja qui a affirmé que son absence est due à la blessure qu'il a contractée au niveau du pied, et que le médecin du club était au courant de son cas. Quant à Bey et même s'il n'a pas manqué la séance de mercredi passé, il n'en demeure pas moins qu'il s'est illustré par son absence à deux reprises au cours de la même semaine, ce qui explique sa sanction par le staff technique. Certains essayent de persuader Iaïche de renoncer aux sanctions Seulement et vu la situation difficile que traverse le club, certains proches du club essayent de tempérer les ardeurs et persuader Iaïche, et aussi le président Mahfoud Kerbadj, de renoncer aux sanctions financières et même sportives, en infligeant aux joueurs en question un dernier avertissement. K. M. Le reste de la première tranche prochainement Après une longue attente, on croit savoir que les dirigeants du club songent à régulariser la situation financière des joueurs très prochainement. Ils pourront donc bénéficier du reste de la première tranche de la prime de signature. Une source digne de foi nous a confié que la direction du CRB est en contact avec plusieurs firmes qui peuvent sponsoriser le club, dont Samsung. Reprise des entraînements aujourd'hui Les camarades de Mameri qui sont rentrés hier au pays, vont reprendre les entraînements aujourd'hui à la forêt de Bouchaoui. Le staff technique profitera de l'occasion pour remonter le moral aux joueurs qui sont très déçus par l'élimination du CRB de la Coupe nord-africaine. Bey intéresse l'USMH et l'USMA Il semblerait que le jeune attaquant du CRB, Mahmoud Bey, intéresse l'USMH et l'USMA. Une source proche du club nous a confié que le joueur est décidé à changer d'air, après avoir perdu son statut de titulaire dans l'équipe. Pour l'instant, le CRB n'a reçu aucune offre pour Bey ; et s'il sera cédé au profit d'une autre formation, ce sera seulement sous forme de prêt. Les Belouizdadis très déçus par leur élimination C'est hier que les Belouizdadis sont rentrés au pays en fin de matinée. Joueurs, staff technique et dirigeants étaient très déçus de l'élimination de leur équipe face au CS Sfaxien, puisqu'ils croyaient dur comme fer de passer en finale, en dépit de leur défaite au match aller. D'ailleurs, le staff technique estime que le score final de la rencontre ne reflétait nullement la physionomie de la rencontre. En effet, le score était de parité un but partout entre les deux formations à cinq minutes du temps réglementaire, avant que le CRB ne s'écroule après avoir encaissé un second but. Les Belouizdadis pensent qu'ils avaient tout simplement manqué de chance, car avec un peu plus de réussite, ils auraient réalisé un bel exploit. Ils contestent la validité des deux penalties du CSS D'autre part, le staff technique du CRB n'a pas manqué à revenir sur les deux penalties accordés à leur adversaire. Il estime que le premier, qui a permis au CS Sfaxien d'ouvrir la marque, était trop sévère, alors que le second, qui a scellé le sort de la rencontre, est tout simplement un cadeau de l'arbitre, puisque Alex a commis la faute sur l'attaquant tunisien en dehors de la surface de réparation. Autrement dit, l'arbitrage a compliqué la tâche des Belouizdadis qui avaient besoin d'une victoire pour décrocher leur billet de qualification. Le coach n'avait pas de solution sur le banc Même si Iaïche, à un quart d'heure de la fin du match, voulait donner un nouveau sang à sa ligne offensive, il n'avait pas de solution sur le banc, à l'exception de Gherbi qu'il a fait rentré. Manquant de compétition, il n'a pu apporter le plus qu'on attendait de lui et faire la différence. D'ailleurs, le CRB n'a pas réussi à bousculer l'arrière-garde tunisienne et se procurer des occasions de but. Les joueurs sanctionnés ont manqué à l'équipe Quant aux joueurs qui n'ont pas fait le déplacement avec l'équipe pour la simple raison qu'ils étaient sanctionnés par leur entraîneur, les Belouizdadis sont unanimes à dire que certains d'entre eux ont manqué à l'équipe, notamment Berradja qui affiche une excellente forme ces jours-ci. De même que Mebarki. Une chose est sûre, la disponibilité de tous les joueurs aurait permis à l'entraîneur de faire jouer Mebarki au niveau de l'axe central et permettre à Alex d'évoluer comme à son habitude au milieu du terrain. Une évidence toutefois, le CRB ne s'est pas présenté face au CS Sfaxien avec ses meilleurs atouts pour faire la différence. K. M.