«Aït Ouamer a eu ce qu'il voulait» Pourtant, il ne restait qu'une seule minute du temps additionnel avant que l'arbitre de la rencontre USMA-JSK ne mette fin aux débats lorsque le centre avant canari, Farès Hamiti, s'est vu signifier par le referee de rejoindre les vestiaires. En effet, il a été expulsé contraignant la JSK à terminer la partie à 10. Le joueur kabyle n'a pu maîtriser ses nerfs, après s'être rendu coupable d'un acte antisportif contre le milieu de terrain usmiste, Hamza Aït Ouamer, qui ne l'a pas lâché d'une semelle durant toute la partie. L'attaquant kabyle estime que l'Usmiste a tout fait pour le déstabiliser, en lui donnant des coups de coude, à chaque fois que les deux hommes se disputaient la balle. Ce qui a fait sortir Hamiti de ses gonds, lui qui a l'auteur de propos pas du tout tendres envers son vis-à-vis. Ce qui n'a pas échappé à l'arbitre qui l'a aussitôt expulsé. L'on notera que Hamiti, qui n'a pas du tout contesté la décision de l'arbitre, a déclaré regretter d'avoir agi de la sorte, sachant pertinemment qu'il sera d'ores et déjà absent au prochain match que disputera la JSK à Tizi Ouzou face à Annaba. Le joueur devrait croiser les doigts quant à la nature de la sanction qui tombera, une fois le rapport de l'arbitre étudié par la commission de discipline de la LNF. Une chose est sûre, le canari sera très certainement privé de pas moins de deux matchs, voire plus. L. A. «Aït Ouamer a eu ce qu'il voulait» * Vous vous êtes fait expulser, à une minute de la fin du temps additionnel face à l'USMA ; peut-on connaître exactement ce qui s'est passé entre vous et le joueur Hamza Aït Ouamer ? Tout d'abord, je tiens à m'excuser auprès de notre staff technique ainsi que mes coéquipiers que j'ai laissés à 10 sur le terrain. Il est vrai que je n'aurai pas dû agir de la sorte, mais c'est malheureux que des joueurs usent de tels comportements pour énerver leur adversaire. D'ailleurs dès l'entame du match, Hamza Aït Ouamer jouait avec beaucoup d'agressivité. A chaque fois que je me retrouvais face à lui pour disputer la balle, il faisait usage de son coude en plein visage. Bien avant mon expulsion, je l'avais averti à maintes reprises. Mais il n'a rien voulu savoir. En fin de compte, c'est lui qui a gagné la bataille psychologique, puisque j'ai perdu mon self-control et la suite vous la connaissez. L'arbitre n'a donc pas tardé à me brandir le carton rouge. Heureusement qu'il ne restait qu'une seule minute à jouer, car si on avait perdu, je me serais senti responsable. * Vous regrettez quand même votre geste ? Vis-à-vis de mes dirigeants et mes coéquipiers, je vous assure que je le regrette beaucoup. Maintenant si vous voulez en savoir plus, sachez que je ne présenterai pas mes excuses à Aït Ouamer qui a réussi à me pousser à bout. Croyez-moi qu'il a tout fait pour me déstabiliser sur le terrain, c'est un provocateur. Au lieu de se contenter de jouer au football, il n'a pas cessé de tout faire pour me déstabiliser. On aurait dit que c'était prémédité de sa part. * Savez-vous que vous pourrez en avoir pour plusieurs matchs ; à commencer par la rencontre de mardi prochain face à l'USMAn ? En quittant le terrain, je ne pensais qu'à ça justement. Il est vrai que je n'aurai pas dû tomber dans le piège que m'a tendu Aït Ouamer. Mais que voulez-vous que je vous dise, j'ai tout simplement perdu mon sang-froid. * Ne pensez-vous pas que votre absence influera sur le groupe qui jouera un autre match important face à Annaba, mardi prochain à Tizi Ouzou ? Non, non, je trouve que notre équipe possède des doublures à chaque poste. Il y a bien des éléments capables de faire leur entrée ce mardi, notamment en attaque où l'on dispose de plusieurs éléments valables. Nous allons tout faire pour arracher une autre victoire face à l'USMAn chez nous. Le point du match nul qu'on a ramené de Soustara doit être confirmé. Je n'omettrai pas d'adresser mes meilleurs vœux à tous les Algériens où qu'ils se trouvent, à l'occasion de la fête de l'Aïd. Entretien réalisé par Lyès A. Premier corner pour la JSK à la 15' Les Canaris n'ont pas réussi à sortir de leur zone et ce, durant le premier quart d'heure du match face à l'USMA. Pour preuve, ce n'est qu'à la 15' que la JSK a obtenu son premier corner. Alors que l'USMA avait déjà obtenu pas moins de quatre tirs en coin, avant de connaître la réussite sur l'un d'eux, à la 17', grâce à une tête rageuse de Hamidi qui a battu Hadjaoui. Une erreur défensive payée cash Les défenseurs kabyles ont multiplié depuis le début de la partie des erreurs à l'intérieur de la surface de vérité. L'ancien entraîneur Lang avait, à maintes reprises, insisté auprès de ses joueurs de ne jamais s'aventurer avec le ballon dans la surface de réparation. Le but des Usmistes est venu à la suite d'une erreur de marquage sur l'avant-centre Hamidi Abdouni impérial Le milieu de terrain kabyle, Tedjar, a lui seul adressé plusieurs missiles à Abdouni. En effet, pas moins de sept coups francs cadrés par ont trouvé Abdouni à la parade. Les Canaris n'ont pas osé La JSK aurait pu revenir à Tizi Ouzou avec l'intégralité des points mis en jeu, avant-hier, face à l'USMA. En effet, si les Kabyles avaient osé devant, ils auraient mis au minimum deux buts. Les multiples centres de Meftah et Tedjar ne trouvaient personne à la réception.. Des changements payants Un point positif qu'il faudrait retenir, après ce match face à l'USMA. En effet, les Canaris n'ont pas été déstabilisés par la première réalisation de Hamidi. Mieux, il les a secoués, eux qui se sont rués sur le camp adverse à la recherche d'une égalisation. Les changements opérés par le staff technique, il faut le dire, ont payé, sachant que c'est Isu Azuka, appelé à renforcer le milieu offensif, qui a tenté le premier tir, avant que le ballon n'atterrisse dans les pieds de Yahia-Cherif qui, à son tour, a servi Aoudia. Avant-hier, le staff kabyle a fait sortir deux défenseurs, Coulibaly, Oussalah, et un milieu de terrain qui ont été remplacés par des attaquants, Azuka, Akkouche et Yahia-Cherif. Ce qui nous renseigne sur les intentions du staff kabyle de jouer la carte de l'offensive.