Les réserves formulées par la direction de l'USMH après la rencontre face au RCK, lundi dernier, sur le gardien koubéen, Ghalem, ne semblent pas inquiéter outre mesure les supporters koubéens, encore moins les responsables du RCK. Les réserves formulées par la direction de l'USMH après la rencontre face au RCK, lundi dernier, sur le gardien koubéen, Ghalem, ne semblent pas inquiéter outre mesure les supporters koubéens, encore moins les responsables du RCK. Sinon comment expliquer le fait que malgré les réserves de l'USMH sur ce même gardien, les dirigeants du RCK continuent à le faire jouer. En effet, Ghalem a bel et bien participé au match de coupe sous les couleurs du Raed face à l'ASO, vendredi. Si les responsables du RCK l'ont fait jouer, c'est que quelque part ils ont reçu des garanties. Sinon ils n'auraient jamais pris le risque de le faire. Pas de similitude avec l'affaire Khelidi En fait, ce qui est utile de savoir sur cette affaire de réserves formulées par les Harrachis, c'est qu'elle n'a aucune similitude avec celle de Khelidi. Que ce soit dans la forme ou dans le fond, les deux affaires sont diamétralement opposées. En effet, dans l'affaire Khelidi, les réserves de l'USMH étaient bien fondées dans la mesure où il s'agissait d'une fraude d'identité d'un joueur que les Harrachis ont prouvée par des documents qu'ils ont introduits dans leur dossier. Les Harrachis ont obtenu gain de cause car l'article 97 B des règlements généraux est clair dans le cas de fraude d'identité. Il est bien stipulé que le club où évolue le joueur incriminé perd le match. S'agissant maintenant de l'affaire Ghalem, les réserves de l'USMH pouvaient aboutir s'il s'agissait d'un match de la phase retour. Or la rencontre RCK-USMH compte pour la 17e journée du championnat de première division. C'est donc une mise à jour du calendrier d'un match entrant dans la phase aller du championnat de première division. De plus, même si Ghalem a joué en supposant qu'il est signataire d'une double licence, dans ce cas c'est le joueur qui encourt une suspension, mais les règlements ne donnent pas gain de match au club plaignant.
Que prévoient les règlements ? Les règlements dans ce cas sont très clairs. Aucun joueur transféré d'un club à un autre ne peut, comme c'est le cas de Ghalem, dont le contrat avec le RCK expire en juin 2009, participer à une rencontre de la phase aller à l'exception des joueurs non signataires dans un autre club ou ceux qui viennent d'un club étranger.
Pourquoi la licence de Ghalem avec l'USMB a été gelée D'autre part, et si l'on tient compte de certains détails, l'on se rend compte que le portier koubéen avait toujours le droit de jouer avec le RCK, son ancien club, si l'on peut l'appeler ainsi. Plusieurs indices prouvent que le contrat signé par Ghalem avec l'USMB ne pouvait être pris en compte par la LNF avant le démarrage de la phase retour. Le dossier de Ghalem, où figure le contrat avec la formation blidéenne, a bien été déposé à la Ligue nationale, mais celle-ci ne s'est pas empressée de lui délivrer sa licence avec l'USMB. Certes, elle a accusé réception du contrat ainsi que la demande de licence que Ghalem a signée avec l'USMB, mais à aucun moment la licence ne lui a été délivrée. La ligue a préféré geler sa licence avec l'USMB tant que la phase aller n'est pas terminée et aussi pour lui éviter d'avoir une double licence. Par conséquent, Ghalem était considéré le jour du match contre l'USMH toujours signataire au RCK. Youcef. M