En marge de l'adoption par l'APN de la loi de Finances complémentaire 2010, le premier argentier du pays a révélé à l'APS que les amendements introduits à la loi de change et des mouvements des capitaux permettent de « conférer un plus grand rôle à la Banque d'Algérie pour le contrôle les institutions Financières et bancaires et de consolider le rôle de l'Etat dans l'examen de la gestion des banques privées ». Par ailleurs M. Djoudi a indiqué que les amendements introduits à la nouvelle loi relative à la répression de l'infraction à la législation et à la réglementation de change et des mouvements des capitaux de et vers l'étranger visent à renforcer le rôle des mécanismes de lutte contre les erreurs de change dans le cadre de l'élargissement des prérogatives conférées à la Banque d'Algérie pour la lutte contre la corruption ». Abordant la question de la loi de règlement budgétaire de l'exercice 2008, le ministre a révélé qu'elle est fin prête et sera soumise pour examen et adoption au Conseil du Gouvernement. Il a expliquait que cette dernière s'inscrivait dans le cadre de l'opération de règlement du budget de l'Etat des 29 années écoulées et que dans ce cadre, une instance ad-hoc a été installée au niveau du ministère des Finances pour l'élaboration des lois de règlement du budget depuis 1982. Dans un autre contexte, le ministre a précisé que les nouvelles lois adoptées par l'APN relatives à la Cour des comptes et à la réglementation de change et des mouvements des capitaux de et vers l'étranger concernaient certains articles amendés à même de consolider le soutien de l'Etat aux mécanismes de lutte contre la corruption et tout ce qui pourrait avoir un impact négatif sur l'économie nationale. M. Djoudi a rappelé que l'ordonnance relative à la Cour des comptes dotera cette instance de nouveaux moyens concernant le contrôle des deniers publics et la lutte contre les crimes économiques et financiers ainsi que d'autres mécanismes de règlements budgétaires et financiers.