Le nouveau plan de circulation du Groupement d'Oran, incluant le projet du tramway, est sur la table de la Commission nationale des marchés pour approbation, après l'achèvement des études confiées par la direction des Transports à un bureau algéro-portugais, a-t-on appris hier. Les études techniques ont été totalement achevées par le bureau algéro-portugais. La direction des Transports espère, grâce à l'élaboration de ce nouveau plan de circulation, disposer d'un outil moderne d'organisation et de régulation du trafic automobile à l'intérieur du Groupement d'Oran. Le nouveau plan de circulation a pour principal objectif, de réorienter les itinéraires de transport actuel en conformité avec le futur tramway, ce qui donnera théoriquement un nouvel élan et une dynamique à la qualité du transport à Oran. Le tramway et le bus, associés aux autres moyens de transport individuels et collectifs, devront faciliter les déplacements vers l'ensemble des points de l'agglomération dans les meilleures conditions de parcours. L'élaboration d'un nouveau plan de circulation n'est pas une idée nouvelle, mais sa concrétisation est devenue une urgence face à la multiplication des problèmes de circulation à l'intérieur de la ville. Aux heures de pointe, les principales artères d'Oran sont souvent bloquées par les bouchons interminables formés par les voitures. Le problème ne concerne plus le centre-ville, mais presque tous les quartiers de la périphérie, commencent à subir les effets de la hausse spectaculaire du parc automobile. L'accroissement du nombre des voitures à Oran est le facteur numéro un à l'origine de la congestion du trafic routier. La ville d'Oran n'a en réalité, jamais disposé d'un véritable plan de circulation, outil indispensable pour réguler et organiser le trafic automobile, avec des projections de trafic à long ou moyen termes. Les feux tricolores fonctionnent rarement et les automobilistes ne respectent pas toujours le code de la route. La vitesse pratiquée à l'intérieur de la ville est souvent excessive, causant de graves accidents corporels parfois mortels. Une commission mixte locale s'occupe à ce jour de l'organisation de la circulation et agit souvent par à-coups et souvent trop tard, en réalisant pêle-mêle des ouvrages d'art (trémies, échangeurs, ronds-points…). L'autre cause de la congestion du trafic à Oran est l'absence d'entretien des petites ruelles qui constituent le réseau routier secondaire. Ces ruelles représentent des échappatoires pour les automobilistes et les taxis qui ont une parfaite connaissance de la ville. Elles constituent de précieux raccourcis et des évitements pour les grands axes routiers de la ville. Mais ces ruelles restent boudées à cause de leurs états de délabrement avancé. Les automobilistes préfèrent souvent patienter plusieurs minutes dans les bouchons aux nids-de poule et autres déformation de la chaussée, qui causent des dégâts considérables aux suspensions, aux roues et l'état général du véhicule. Une réparation efficace du réseau secondaire peut contribuer au soulagement des principales artères et l'amélioration du trafic routier à l'intérieur de la ville. Il est à rappeler que la wilaya a consacré 60 millions de dinars pour l'élaboration du nouveau plan de circulation du Groupement urbain d'Oran.