Une Banque de données du patrimoine culturel national immatériel a été mise en place par le ministère de la Culture et sera alimentée par le Centre national de recherches en préhistoire anthropologie et histoire (CNRPAH). «L'alimentation de la Banque de données sera assurée par les chercheurs du CNRPAH et le réseau de chercheurs et d'universitaires avec qui nous entretenons des contacts", a indiqué M. Slimane Hachi, directeur du centre. Il a ajouté que «cette opération aura lieu régulièrement et d'une façon permanente. ». Il a indiqué que «les chercheurs du CNRPAH sont chargés d'assurer le suivi de la collecte des informations, leur mise en forme et leur validation scientifique». Le directeur du centre a, par ailleurs, indiqué que l'une des opérations que vont être entreprises dans l'immédiat est la confection d'un annuaire des chercheurs travaillant dans ce domaine, expliquant que les équipes existent, mais que leur nombre sera démultiplié tout comme il sera procédé à la formation d'enquêteurs de terrain. «Le savoir dans le domaine du patrimoine culturel immatériel est déjà disponible au centre et dans les Universités sous forme d'ouvrages, d'articles, de films, de documentation, d'enregistrements, de thèses et de mémoires. De toute cette matière, les chercheurs extrairont des informations qui seront injectées dans la Banque de données", a précisé ce responsable. Il a rappelé, dans ce contexte, le travail accompli par le centre sur le patrimoine culturel immatériel depuis plus de cinquante ans. M. Hachi a fait savoir, en outre, que le centre travaillera en étroite collaboration avec les directions de la Culture des quarante-huit wilayas du pays et mettra aussi à contribution ses annexes d'Aïn M'lila, Béjaïa, Djelfa, El Bayadh, Boussaâda, Tiaret et Tebessa. Il a également mis en exergue l'apport des Musées et des parcs nationaux de l'Ahaggar, du Tassili, d'Adrar, de Tindouf et celui de l'Atlas saharien. Il a rappelé que «le CNRPAH a organisé, dernièrement, une Journée d'étude sur les procédés et techniques d'archivage du patrimoine culturel immatériel et prévoit, prochainement d'autres rencontres autour, notamment, de l'ethnomusicologie (3 et 4 octobre), de la littérature orale, de l'hagiographie, ainsi que du savoir-faire ancestral.».