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FMI : La guerre des monnaies

Le torchon brûle entre la Chine et les Etats-Unis. Les Américains reprochent aux Chinois de sous-évaluer leur monnaie. Les Chinois répondent que le protectionnisme américain est en train de prendre le pas sur le reste. Et la tension ne cesse de monter en cette période d'assemblée générale du FMI et de la Banque mondiale. L'heure est à la guerre des monnaies.
Le gouverneur de la banque centrale de Chine a rejeté en fin de semaine purement et simplement une réévaluation rapide de sa monnaie, le yuan, alors que les ministres des Finances des principales économies de la planète sont à la recherche à Washington d'un compromis dans la « guerre des monnaies ». La Chine « essaie de bouger progressivement vers un niveau plus équilibré [...]. Nous faisons cela de manière progressive, plutôt que par une thérapie de choc », a déclaré Zhou Xiaochuan lors d'un débat organisé en marge de l'assemblée annuelle du Fonds monétaire international. « Il nous faut poursuivre la réforme du taux de change », a-t-il estimé. Les Etats-Unis accusent plusieurs pays émergents, notamment la Chine, de ne pas vouloir laisser leur monnaie s'apprécier afin de stimuler leurs exportations. La Chine avait annoncé en juin qu'elle allait laisser le yuan flotter plus librement, après près de deux ans d'arrimage au taux de change du dollar américain.
Le directeur du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, appelle les Etats membres, réunis à Washington, à trouver des solutions à la menace d'une guerre des monnaies.
Nous avons un grand problème de changes, une grande discussion qui n'est secrète pour personne, entre les Etats-Unis, le Japon, les Européens d'un côté, et la Chine de l'autre, pour savoir si la monnaie chinoise est sous-évaluée, ce que nous pensons au FMI depuis longtemps.
Croissance au ralenti
« Maintenant, on ne peut pas attendre de la Chine qu'elle fasse cela du jour au lendemain. Ils ont une économie de 1,3 milliard de personnes, et cela bouge très vite dans la bonne direction, soit une croissance moins tirée par les exportations, mais plutôt tiré par la demande intérieure et c'est compatible avec une réévaluation », a ajouté M. Strauss-Kahn. M. Zhou a également affirmé vendredi que son pays avait confiance dans la capacité des Etats-Unis à réduire leur déficit budgétaire et limiter la hausse de leur dette publique.
Les Chinois sont les premiers créanciers de l'Etat fédéral américain, les créanciers privés et publics du pays détenant 846,7 milliards de dollars des titres de dette du Trésor des Etats-Unis. Le président de l'Euro-groupe Jean-Claude Juncker a déclaré en marge des réunions du FMI que les pays émetteurs des principales monnaies mondiales doivent faire en sorte que la «guerre des monnaies» n'ait pas lieu, car un tel conflit ne ferait que des perdants. Le ministre des Finances du Canada Jim Flaherty a quant à lui rappelé qu'il était vital que les pays du G20 évitent les mesures protectionnistes, et que la Chine doit s'engager à laisser sa monnaie prendre de la valeur.
La croissance mondiale, l'an prochain sera un peu plus faible que prévu, selon le dernier rapport «Perspectives de l'économie mondiale» du Fonds monétaire international (FMI), et son économiste en chef Olivier Blanchard s'est inquiété mercredi du risque que la reprise ne soit pas durable. Le FMI a abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2011 à 4,2 %, alors qu'il prédisait 4,3 % en juillet. Pour l'année en cours, il table sur une progression de 4,8 %, mieux que les 4,6 % prévus cet été. Le ralentissement anticipé en 2011 n'épargnera pas les économies émergentes dont la croissance ralentira à 6,4 % contre 7,1 % cette année. Leur rythme sera toutefois supérieur à celui des pays industrialisés qui ne progresseront en moyenne que de 2,2 % contre 2,7 % en 2010. La Chine, avec une croissance de 9,6 % prévue en 2011, va s'affirmer davantage encore comme le moteur de la croissance de nombreux pays, en particulier ceux dont l'économie repose essentiellement sur l'exportation de matières premières. Elle est talonnée par l'Inde, à 8,4 %.
La première économie mondiale, les Etats-Unis, a subi la plus forte révision en baisse des prévisions, soit -0,6 %. Mais à 2,3 % en 2011, sa croissance resterait plus vigoureuse que celle de la zone euro, à 1,5 %. Le FMI entrevoit une croissance de 2,7 % au Canada en 2011. Cette prévision était de 2,8 % en juillet. Pour 2010, les prévisions situent la croissance à 3,1 % alors qu'en juillet ce pourcentage atteignait 3,6 %. Ceci place le Canada au premier rang parmi le groupe des grandes nations industrialisées au chapitre de la croissance à venir. L'économie canadienne a été relativement dynamique, selon le FMI. La santé financière des ménages est meilleure qu'aux Etats-Unis et les bilans des banques sont très solides. Le FMI indique toutefois que le marché de l'habitation reste problématique. Même s'il se porte bien au Canada depuis la récession, ceci est en grande partie dû aux interventions de l'Etat, faisant en sorte que ce secteur ne sera pas une source de croissance dans les prochaines années, particulièrement avec une hausse anticipée des taux d'intérêt.
L'hiver dernier, le ministre Flaherty annonçait une série de mesures pour freiner l'ardeur des emprunteurs dans le secteur immobilier notamment en resserrant les critères donnant accès aux prêts hypothécaires.
Croissance au Canada
Les Etats ne doivent pas laisser tomber les banques. C'est en substance le message contenu dans le rapport semestriel du Fonds monétaire international sur la stabilité financière du monde. La publication de ce document mercredi 6 octobre à Washington intervient en prélude aux assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale. Le système financier est encore convalescent et son évolution sera déterminante pour la reprise économique, avertissent les experts du FMI. Un discours d'une extrême prudence justifié par une kyrielle de chiffres hallucinants. D'abord le montant des pertes générées par la crise financière : de l'ordre de 2 200 milliards de dollars. Ensuite, l'addition qu'il va bien falloir régler dans les deux ans qui viennent : 4 000 milliards de dollars, c'est l'argent que les banques devront rapidement trouver pour rembourser les emprunts accordés au plus fort de la crise. Pour les économistes du Fonds, les banques ne parviendront pas seules à effacer l'ardoise. Le soutien du contribuable leur est indispensable, notamment en Europe. Ce que corroborent les annonces faites récemment en Irlande, par exemple. Le gouvernement estime que son déficit budgétaire va grimper à 32% du PIB en raison du surcoût du sauvetage des banques.
L'Europe n'est pas la seule région concernée. Les Etats-Unis sont encore fragiles à cause de la crise des subprimes qui a gangrené le secteur de l'immobilier pour une durée indéterminée. Le FMI recommande vivement aux Etats de maintenir leurs efforts tant que la conjoncture reste aussi incertaine.
Dans les couloirs du siège des institutions financières mondiales, bien d'autres sujets préoccupent les représentants des 187 pays membres des organisations. D'abord la question des taux de change. Depuis quelque temps les Etats ont tendance à sous-évaluer leur monnaie pour favoriser leur commerce extérieur. Un protectionnisme qui déforme le poids réel des économies et qui défavorisent les devises les plus fortes.
Enfin, autre sujet de friction qui concerne cette fois la vie interne du FMI : la répartition du pouvoir, décidée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, est jugée obsolète car accordant trop de poids aux Européens face aux pays émergents. Les Européens veulent bien faire un effort, à condition que les Américains fassent un geste… Les discussions sur la cote part des Etats membres promettent d'être au moins aussi houleuses que les échanges sur les marchés des monnaies !


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