A l'initiative des ministères de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et celui des Affaires étrangères, côté Algérien et du ministère français des Affaires Etrangères et Européennes ainsi que du Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France en Algérie, la première Conférence algéro-française sur l'Enseignement supérieur et la Recherche se tient depuis hier et se poursuivra aujourd'hui et demain, au Centre de Recherche sur l'Information Scientifique et Technique (CERIST) à Alger. Une délégation française, composée de plus de 65 personnes représentant les ministères, les universités et les centres de recherche les plus impliqués dans cette coopération, fera le déplacement à cette occasion. Et pour cause, toutes les indications démontrent que les deux parties semblent vouloir donner le coup de starter à la coopération entre les deux pays dans le domaine de l'enseignement et de la recherche. Lors de ce rendez vous unique en son genre, un bilan conjoint des actions engagées par les établissements et organismes de recherche français et algériens sera élaboré pour la première fois. Il permettra notamment d'engager les partenariats à venir entre les deux parties. Par ailleurs, les Universités et Etablissements des deux pays, particulièrement ceux qui développent déjà des partenariats académiques, seront rassemblés à Alger. Ils aborderont les conditions d'un meilleur positionnement possible des Etablissements universitaires français et algériens sur le marché de l'appel d'offres international et multilatéral. Si les coopérations algéro-françaises dans le domaine de l'Enseignement et de la Recherche n'en sont pas a leurs premiers pas, ils restent néanmoins rares, et difficiles à mettre en place. Les multiples visites de ministres français chez nous, ainsi que la volonté clamée d'un coté comme de l'autre de la méditerranée pour un réchauffement des relations bilatérales, devraient changer la donne. Rappelons à toutes fins utiles, que les coopérations entre Organismes d'enseignements privés, algériens et Français, eux se multiplient avec le transfert du savoir faire en ligne de mire.