Ce programme de coopération concerne, également, certains lycées. La coopération bilatérale entre l'Algérie et la France, dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, enclenchera incessamment sa vitesse de croisière. En ce sens, une réunion de deux jours, ayant débuté hier et se poursuivant jusqu'à aujourd'hui, se tient au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à Alger. Prennent part à cette rencontre, les représentants des 16 établissements algériens et leurs homologues de 20 grands instituts et universités français. Cette rencontre a pour but «de mettre en place un programme visant à créer des pôles d'excellence entre les universités et instituts algériens et français» a indiqué M.Arezki Saïdani, directeur de la coopération au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, hier, lors de l'ouverture des travaux de cette rencontre. Ce programme vise, à en croire les représentants de la tutelle, «à former des cadres algériens en vue de faire face et de répondre à la demande de l'économie nationale». Aussi, avec l'arrivée massive des entreprises et autres institutions internationales, l'Algérie ressent un besoin pressant de cadres de haut niveau susceptibles de répondre à ses divers besoins dans différents secteurs. Pour le chargé de la coopération au ministère français des Affaires étrangères, M.Philippe Georgé, ce programme de coopération algéro-française a été conclu en 2003 entre les représentants des deux tutelles respectives. «La réunion d'aujourd'hui n'est, en effet, qu'une rencontre de prise de contact entre les représentants des différents instituts et universités que ce soit du côté français ou algérien». Il faut souligner, en passant, que cette coopération interuniversités concerne différentes spécialités. On peut citer à cet effet, le commerce, les travaux publics, l'architecture, les sciences politiques et relations internationales, l'administration, et la formation professionnelle. Ce programme de coopération concerne également certains lycées. Et c'est pour cette raison même que quelques proviseurs ont été conviés à assister à la conférence qu'organise le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.