Le projet de texte a été déposé récemment au Parlement, en attendant que celui qui a trait à la wilaya suive très bientôt. Ainsi, les prochaines révisions qui toucheront la législation actuelle sont notamment relatives à la fiscalité et aux finances locales. La situation financière des communes a déjà connu une amélioration et un assainissement conséquents, à travers une augmentation des ressources et une meilleure maîtrise des dépenses. «500 communes seulement restent confrontées aujourd'hui à un déficit budgétaire alors que cette situation était partagée par 1.200 communes au début de cette décennie», précise un document du gouvernement Le concours de l'Etat, à coups de «redressement» d'effacements successifs des dettes des communes par le Trésor ainsi que d'importantes contributions du budget, y est pour beaucoup. des collectivités locales, est en passe d'être mis en place. Programme dont le lancement du passeport et la carte d'identité nationale biométriques, ne sont que les prémices. L'opération devrait s'étendre sous peu à la numérisation de l'état civil. La réforme de la justice, l'autre chantier L'autre «chantier» des autorités en quête de rupture et de changements, et sans doute celui de la réforme de la justice, et ce dans le cadre de l'amélioration de l'environnement du citoyen. Selon le document du gouvernement, la réforme tend à renforcer la protection des libertés et droits fondamentaux des citoyens, d'accroître la facilité d'accès des citoyens à la justice, d'accompagner les mutations de la société, de consolider la défense de la société contre la corruption, la contrebande, les stupéfiants, le blanchiment d'argent ou les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication. La dite réforme de la justice englobera également un renforcement humain du secteur. Une progression dans les méthodes de travail de la justice est attendue en outre, au bénéfice du justiciable. La modernisation de la justice est appelée néanmoins à se poursuivre selon le document. On annonce à ce titre, 379 milliards DA consacrés entre 2010 et 2014 à la réalisation de 130 cours, tribunaux et tribunaux administratifs, 124 établissements pénitentiaires ainsi qu'à la modernisation des moyens et à l'informatisation.