«L'Algérie a réalisé d'énormes progrès en matière de développement humain, reflétant les changements que le pays a connus ». C'est ce qu'a indiqué hier, le senior analyste en politique de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), M. José Grégorio Pineda Salazar, lors d'une rencontre organisé à la résidence d'Etat El Mithaq, à Alger . M. Pineda qui est l'un des rédacteurs principaux du Rapport mondial sur le développement humain 2010 (RMDH-2010) a précisé que la progression de l'Algérie, en matière de développement humain, en se positionnant parmi les 10 pays du monde au taux de développement humain le « plus élevé», par les changements que « ce pays a connus et les politiques mises en œuvre pour améliorer le bien-être des citoyens ». Dans la même foulée le représentant résident du PNUD à Alger, M. Mamdou Mbaye, a relevé les "résultats remarquables" obtenus par l'Algérie, en matière de développement humain. Il a affirmé, dans ce contexte, que le rapport du PNUD fait ressortir que l'Algérie a vu son développement humain croître de 53% de 1980 à 2010. Il a qualifié la progression réalisée par l'Algérie, en matière d'IDH non-monétaires, de « spectaculaire ».Le Rapport mondial sur le développement humain 2010 - édition du 20e anniversaire du RMDH -, fait ressortir que l'Algérie a désormais rejoint le groupe de pays dit de « développement humain élevé », étant classé à la 84e place et ayant avancé de 20 places par rapport à son classement de 2009. Par ailleurs, l'Algérie se situe à la 9e place mondiale des pays ayant accompli les progrès les "plus rapides" du développement humain, en termes d'IDH exhaustif, sur la période 1970-2010. En outre, l'Algérie se situe à la 5e place mondiale ayant accompli les progrès les "plus rapides" du développement humain en termes d'IDH non-monétaires. M. José Grégorio Pineda Salazar le nouveau rapport a intégré de nouveaux critères dans l'élaboration des indices de développements humains (IDH). Le RMDH-2010 prend en charge les questions liées aux inégalités à l'intérieur du même pays, les degrés de participation des individus à la prise de décision, ainsi que la durabilité dans la progression des IDH. M. Pineda, estime que "l'amélioration des conditions économiques ne veut pas nécessairement dire que amélioration des IDH" même, a-t-il dit, si la croissance économique est un "facteur nécessaire" pour mener une politique de développement humain.