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Une forêt urbaine, pourquoi faire ?
Publié dans Le Financier le 10 - 12 - 2010

En matière de foresterie intra muros, Oran est finalement pas mal lotie. Quelques petites portions de forêts fragmentées et de dimensions très variables ont résisté à la voracité du béton, mais pas à la ville. Elles sont donc de facto urbaines.
En matière de foresterie intra muros, Oran est finalement pas mal lotie. Quelques petites portions de forêts fragmentées et de dimensions très variables ont résisté à la voracité du béton, mais pas à la ville. Elles sont donc de facto urbaines. La loi n°07-06 du 13 mai 2007 définie la forêt urbaine comme étant « des bosquets, des groupes d'arbres, ainsi que toute zone urbaine boisée y compris les ceintures vertes.»
Quand on pense forêt aujourd'hui, on pense biodiversité et récréation. Deux aspects auxquels il faut ajouter la fonction production de bois (matière première précieuse), régulation du climat (fixation de CO2). Ceux sont là, tous des objectifs qui sont encore mal chiffrés jusqu'à présent. De ce fait, il est difficile «d'hiérarchiser les fonctions de la forêt comme étape indispensable à toute gestion future de la forêt générant des recettes et des dépenses. » nous dira un expert en foresterie
Mais c'est quoi une forêt urbaine?
Nous devons cette formule de « forêt urbaine » au professeur Erik Jorgensen de l'université de Toronto dans les années 1970. Dans le passé, les politiques de conservation de la forêt urbaine s'appuyaient, depuis les premières écoles d'architecture du paysage, sur des fondements esthétiques et sociaux. (Central Park une forêt urbaine de 343 hectares est créée en 1858 par deux paysagistes, Frederick Law Olmsted et Calvert, en plein cœur de New York par exemple), Depuis une quarantaine d'années, des considérations écologiques ont aussi été prises en compte. C'est donc encore une terminologie nouvelle et à la mode, comme le fut dans les années 80 l'expression « espace vert » qui devait accompagner les citées H.L.M. Toutefois, l'actualité de l'environnement a fait que cette formule est aujourd'hui très répandue de par le monde. A noter, par exemple, que la FAO préfère utiliser l'expression « hors forêt » qui se rapporte aux arbres se trouvant sur des terres n'appartenant pas à la catégorie forêts et autres terres boisées. Ils peuvent donc se retrouver sur les «autres terres», à savoir, sur les terres agricoles, sur les terres bâties et sur les terres nues.
La foresterie urbaine est irrémédiablement bien plus complexe qu'un simple inventaire des typologies arboricoles urbaines, selon les promoteurs de cette nouvelle perception de l'espace naturel en milieu urbain. Elle se définie comme étant « la planification, la plantation, la protection, l'entretien et le soin durables des arbres, des forêts, des espaces verts et des ressources connexes dans les villes et collectivités ainsi qu'en périphérie de celles-ci, pour fournir aux gens des bienfaits associés à l'économie, à l'environnement, à la société et à la santé publique. Elle offre également des possibilités de former des liens éducatifs et environnementaux entre les résidents urbains et la nature. De plus la foresterie urbaine comprend la promotion de la participation et de l'appui des citoyens pour investir dans des programmes permanents et à long terme de plantations, de protections et de soins des arbres.»
La stratégie nationale pour la foresterie urbaine
Quoique la seule question du dérèglement climatique justifie amplement le développement et la prise en charge de la foresterie urbaine, il y a bien d'autres arguments qui justifient le développement de la foresterie urbaine et périurbaine. Des études menées de par le monde ont largement démontré l'influence positive de la nature sur le comportement physique et psychologique de l'être humain. « La qualité de vie des populations urbaines et rurales est étroitement liée à leur capacité de jouir d'une nourriture saine, d'eau potable et de loisirs. Dans la plupart des pays, les forêts peuvent contribuer largement à tous ces services. » Selon Michael Martin. Toutefois, cela ne semble pas être suffisamment convainquant pour les pouvoirs publics qui tardent à mettre en place un plan de développement qui inclut aussi bien les forêts, les parcs et jardins que les arbres d'alignements, les dayas et les paysages. La forêt urbaine est le parent pauvre de la foresterie nationale. Il n'y aurait aucune étude fiable disponible sur le sujet. Il semble pour l'heure que cela n'intéresse personne, ni les chercheurs ni l'administration des forêts, et encore moins les politiques. Ce qui n'est pas le cas chez nos voisins. Au Maroc, la forêt urbaine est totalement intégrée dans la politique forestière du pays. D'ailleurs, les premières assises de la forêt urbaine ont étés organisées en 2008 et des projets pilotes ont vu le jour avec une nouvelle vision consistant à «offrir des forêts authentiques.».Dans la capitale marocaine, le bois de l'Agdal est devenu depuis dix ans le rendez-vous des sportifs. La ville avait alors décidé d'offrir aux joggeurs un parcours de santé fléché et ponctué d'exercices avec agrès.
Un plan stratégique suppose la définition des responsabilités des services publics et des citoyens garants de leur cadre de vie et du bien être collectif; une notion malheureusement absente chez nos compatriotes. Un plan qui comprend surtout une vision à long terme et des buts à court terme apparait comme une nécessitée pour conserver et gérer les arbres urbains. Si la loi de M. Cherif Rahmani nous a typifié les forêts urbaines, elle laisse le soin du classement, en tant que tel, au ministre de l'Agriculture et des forêts. Ce qui apparaît en soi comme un non sens dans la mesure où, pour le secteur forestier et agricole, la forêt est d'abord une entité économique. Dans tous les cas, et par voie de conséquence, c'est aux services forestiers d'exercer une tutelle sur ces espaces mais sans plus. Intervenant selon la conjoncture du moment et lorsque la pression devient insupportable. Un forestier nous dira :
« On ne peut mettre un agent derrière chaque arbre »
Il est vrai que l'on ne peut empêcher un riverain de déverser sa poubelle lorsque les services de ramassage oublient de passer. Difficile aussi d'éviter qu'un artisan maçon ne vienne y déposer de nuit les gravats de son chantier. Ces forêts connaissent une dégradation quotidienne due aux feux, décharge sauvage, vandalisme, etc. Faut-il les clôturer ? Mais les clôtures s'arrachent ou, au mieux, les décharges sauvages peuvent se créer le long des clôtures. En fait, ces forêts nécessitent une approche bien différente. La loi et les directives qui en découlent ne disent pas un mot sur le devenir urbain de ces forêts qui continuent finalement à avoir une signification rurale. Le baron Haussmann a fait des forêts parisiennes des parcs, tout en acceptant de prélever une bande constructible pour édifier des logements en front de parc. Les parcs étaient ainsi payés par leurs riverains. Démontrant par là qu'il était possible de faire correspondre les modèles et les contraintes économiques locales. Sur ce point, il faut noter que le vert génère une plus-value : les logements situés à proximité d'un parc voient leur valeur augmenter. Les forêts urbaines ne peuvent pas se contenter d'être seulement des puits d'oxygène à la seule charge de l'Etat. Il faut leur faire donc un jouer rôle leur permettant d'avoir une signification socio-urbaine. Ces forêts généralement du type mono-espèce, sont sans qualité. Un critère qui sera relevé par le PDAU du grand Oran, qui recommande alors une diversification des essences forestières pour les forêts urbaines et suburbaines. S'interroger sur le contenu de la nature en ville, c'est poser la question du choix des espèces à implanter. Avec comme toile de fond un débat répétitif entre écologistes et aménageurs. Faut-il planter des espèces locales ou venues d'ailleurs ? La controverse risque d'être plus importante si l'on tient compte, par exemple, de certains critères tels que l'absorption et la séquestration du CO2, ou la résistance à la sécheresse.
A Oran, une forêt urbaine est une aubaine
Pour essayer de réduire, un temps soit peu, pour ne pas dire camoufler les immenses friches résultantes de la destruction de quartier tel que celui de la Calère, ou le démantèlement des jardins de Ras-el Aïn entre autre, pas moins de trois projets, dits de forêts urbaines étaient projetés à Oran ville. Quoique la superficie soit seulement très approximative, ces forêts devraient totaliser plus de 25 ha. La plus importante serait la forêt d'el Hamri, un terrain de 11 ha récupéré sur le cimetière chrétien d'Oran. La seconde forêt serait de 6 ha environ et se situerait à la Calére. La troisième, enfin, concerne les anciens jardins du ravin de Ras el Aïn. Premier constat : les trois forêts sont situées en bordures de quartiers connus pour être actuellement totalement déstructurés et pour le moins difficiles. Dans l'analyse des aspects sociaux de la forêt urbaine, les experts révèlent des ambivalences. La nature peut correspondre à des lieux de mixité, d'égalité ou, au contraire, à des lieux de confrontations, voire de conflits. Les personnes qui pratiquent ces espaces peuvent avoir des rythmes différents selon leurs activités. Les forêts urbaines peuvent aussi être plus ou moins gardées, ou poser des problèmes de sécurité. S'agit-il là d'un simple changement d'échelle où la forêt urbaine vient accompagner réellement l'urbanisme d'Oran ? Le problème est que le nouvel Oran se situe ailleurs. La forêt de Canastel, ou du moins sa partie urbaine qui s'étale sur la partie nord du quartier, court depuis le rond point situé un peu au-dessus du complexe Sonatrach, dans le quartier de Akid Lotfi, jusqu'au douar Belgaid. Cette forêt d'eucalyptus est sans aucune qualité. Les silhouettes rabougries et chétives des arbres et la nature caillouteuse du terrain contribuent à la rendre rébarbative aux yeux des riverains et des passants. Ce qui contribue pour beaucoup à sa vulnérabilité. Son réaménagement contribuerait à améliorer son image aux yeux de tous. La forêt a toujours fait l'objet de projet d'aménagement en général, ils sont presque toujours suivis d'un découpage. Le dernier en date concerne la construction d'un château d'eau. Un projet de création d'un zoo a bien été évoqué il y a quelques temps par la direction des forêts. Mais en attendant d'improbables projets, la forêt continue de subir les outrages des riverains et des passants.
La Calère est un terrain que surplombe le quartier de Sidi Houari et les ex-jardins Winsford du nom du premier consul anglais, disparus depuis plus d'un siècle et demi. L'ancien quartier espagnol a été totalement rasé en 1984, lorsque feu Rachid Merazi, le wali de l'époque, se fit un devoir de trépaner la mémoire oranaise. Beaucoup de propositions furent faites pour valoriser cette immense friche urbaine située au pied du Murdjadjo, à seulement quelques dizaines de mètre du port et faisant face aux célèbres restaurants de poissons de la « Pêcherie ».
Un terrain que l'on dit non urbanisable en raison de la présence d'eau dans son sous-sol. Une première plantation d'environ un hectare a été réalisée par le service des forêts de la wilaya d'Oran l'an passé. Un effort dans la diversification des espèces a bel et bien été accompli. Mais là s'arrête pour l'instant le projet.
Il semble que cette plantation a été surtout faite pour simplement occuper le terrain et satisfaire des égos. Il n'y a pas eu une étude conséquente et sérieuse de l'aménagement du terrain. Faut-il à aplanir totalement le terrain ou lui donner du relief ? Faut –il aménager des pistes spéciales pour les joggeurs ? Créer des promenades, des aires de jeux, un parking des commodités, créer des clairières, penser à un plan d'eau… ?
Autant de questions auxquelles devrait répondre un plan d'aménagement avant même de penser à faire des plantations. Le site de la Calère, tout en pente, serait par exemple un endroit idéal pour la création d'un jardin à thème qui s'inscrit dans la logique du développement durable à travers la récupération des eaux grises et des eaux pluviales des quartiers qui la surplombe.
Les besoins de la ville en foresterie
Parc urbain, jardins, ferme pédagogique forêt récréative et aires de jeux semblent bien plus adaptés aux besoins de la ville qui manque cruellement d'espace de loisirs de plein air pour les grands enfants, les adolescents et les adultes. Voila donc, par exemple, à quoi pourront servir ces friches pour être définitivement à l'abri des appétits voraces. Ces forêts nécessitent, par ailleurs, des précautions et des modes de gestion adaptés. L'expérience a montré que la création d'équipements de ce genre, qu'ils soient forêts urbaines, parcs à thème ou plaines de jeux, ne peuvent se faire sans l'implication citoyenne sous peine de les voir disparaitre, détournée ou clochardisés. C'est là un gros écueil sur lequel butera fatalement l'administration des forêts (responsable de biens et des missions en milieu rural) qui ne dispose ni les moyens ni de temps ni des compétences nécessaires pour mener à bien ces projets. Pour être efficace, l'organisation de cette implication citoyenne devra se faire dans le cadre d'ateliers animés par des bureaux d'études et sur la base de cahiers de charge. L'idéal serait alors que ces espaces soient dessinés, créés et gérés par leurs utilisateurs au lieu et place d'une « plantation » forestière forcement hideuse puisque administrée. Le projet de foresterie d'el Hamri n'est pas en périphérie, ou en marge de la ville. Il se situe en son centre. D'un coté, il est à deux pas du parc d'attractions, le seul et unique endroit récréatif de la ville. De l'autre coté, et à la même distance, se trouve le jardin municipal. L'élue responsable des espaces verts de la ville, ingénieur agronome de formation, avait déclaré que « cet espace serait dédié à la forêt de M'Sila ». A quoi peut bien servir d'installer, en pleine ville, la végétation d'une forêt naturelle mitoyenne ? Encore faut-il que cela soit possible, sachant M'Sila étant une forêt de chêne-liège de moyenne altitude. La friche d'el Hamri est trop importante du point de vue urbain pour être gaspillée dans un projet qui n'apporte rien aux citoyens et à la ville. La valorisation du quartier, voire toute cette partie de la ville, passe par un projet riche et porteur de valeurs. Un jardin botanique, un musée de la nature, ou même un centre pédagogique pour la formation de la jeunesse à l'environnement seraient certainement bien plus avantageux pour une ville qui nourrit des ambitions régionales voir internationales.
La forêt, un véritable puits à carbone
Même si elle n'a pas fait l'objet d'un accord au sommet de Rio faute de consensus, la foresterie en général s'inscrit en droit ligne dans le développement durable et de par le monde, les villes l'inscrivent de plus en plus dans leurs préoccupations. L'inscription de l'année 2011 comme étant celle de la forêt par la communauté internationale n'est pas fortuite. En fait, l'arbre en général et la forêt en particulier, apparaissent comme faisant partie de l'équation du dérèglement climatique et du droit au développement. Michael Martin directeur de la division de l'économie, des politiques et des produits forestiers, département des forêts de la FAO a déclaré que «La bataille contre le changement climatique ne peut être gagnée sans les forêts du monde. La gestion de la transition vers des économies durables, exploitant rationnellement les ressources, à l'origine de faibles émissions de carbone, dépendra des ressources forestières, de même que la production accrue d'énergie renouvelable.» La forêt est partie prenante dans les accords de Kyoto pour son utilité écologique. Les mécanismes de réduction de gaz à effet de serre (GES), introduisent dans le sillage du protocole de Kyoto la reconnaissance des écosystèmes forestiers comme puits de carbone. Les puits de carbone sont reconnus comme des outils permettant d'atteindre des objectifs de réduction d'émissions. « L'arbre en général et la forêt en particulier sont les usines de demain » me dira un passionné des arbres, qui a pris sa retraite après avoir sillonné l'Algérie au service des forêts.
Les arbres, par leur processus de croissance, agissent comme un puits pour le dioxyde de carbone atmosphérique. En augmentant donc la quantité des arbres, on devrait pouvoir ralentir l'accumulation de CO2 atmosphérique tant que les arbres sont sains et poussent vigoureusement. Selon des études réalisées de par le monde, mais surtout au Canada et aux USA sur quelques espèces, la partie au dessus du sol d'un peuplier arrivé à maturité capte en moyenne 974 kg de CO⊃2; et, 231 kg pour le frêne. Deux arbres que la nomenclature algérienne retient comme arbre urbain. Les auteurs du rapport indiquent qu'en incluant les racines, on pourrait augmenter le captage de 50 à 75%.
Des mécanismes sont prévus, notamment celui des crédits compensatoires, pour inclure la forêt dans la comptabilité internationale du carbone. Les fameux crédits d'émission des GES, et plus particulièrement du dioxyde de carbone (CO⊃2;), sont au cœur des mécanismes d'application du protocole de Kyoto. Le premier comprend les mécanismes pour un développement propre ou MDP. Ceux-ci octroient des crédits aux sociétés qui investissent dans des projets de réduction d'émissions dans des pays en voie de développement (PED). On développe ainsi les échanges entre les acheteurs de crédits (les pays industrialisés) et des vendeurs de crédits (les pays en voie de développement). L'objectif de ces mécanismes est de faciliter la transmission de fonds et de technologie aux PED pour qu'éventuellement ceux-ci soient en mesure de contrôler leurs propres émissions. En contrepartie ils recevront des crédits carbones qui leur permettront de produire plus. C'est, semble-t-il, le but que poursuit dans notre pays avec la coopération technique allemande (GTZ). Il y a bien entendu d'autres alternatives qui semblent d'ailleurs prometteuses au regard de leur nombre. L'apparition progressive de GES sur différentes bourses et la multiplication de courtiers et des firmes d'experts d'échanges de GES qui se partagent le marché date de 2002, selon un journal économique américain. Inauguré par la bourse climatique de Chicago aux USA suivi par la bourse Canadienne en 2003 et Européenne en 2005. Ces bourses ont permis de développer une économie des crédits de carbone. La foresterie naturelle s'inscrit dans ces mécanismes. Mais, qu'en est-il des forêts urbaines ? Malgré des données inégales quant au captage et à la séquestration du carbone par les forêts urbaines, les chercheurs s'entendent pour affirmer qu'elles peuvent être, à un moment de leur vie, un puits de carbone non négligeable. Une étude réalisée au Canada sur le rendement potentiel de 39,6 millions d'arbres qui représentent les forêts et arbres urbains de la région de Montréal auxquels l'on a attribué un captage de carbone moyen 11,4 kg/an par arbre. Et sachant que le crédit d'une tonne de carbone se négociera à 15 dollars canadiens, on arrive à une valeur annuelle à créditer sur le compte de la forêt urbaine prise dans son ensemble, de 6,77 Millions de dollars canadiens. Un pactole pour les municipalités que l'étude propose d'utiliser pour le développement, l'entretien et le renouvellement des trames vertes. Quoique pour l'heure seul le CO2 fait l'objet de tractation politico-économique et d'un marché potentiel. Les peuplements arboricoles urbains ont bien d'autres atouts dans leurs jeux. Les arbres interceptent les matières particulaires et absorbent des polluants gazeux comme l'ozone, le dioxyde de soufre et le dioxyde d'azote, les éliminant ainsi de l'atmosphère. Les arbres émettent également des composés organiques volatils, tels que l'isoprène et les mono terpènes qui peuvent contribuer à la formation d'ozone dans les villes. En transpirant de l'eau et en ombrageant les surfaces, les arbres abaissent les températures locales de l'air. Du fait que les arbres abaissent la température de l'air, donnent de l'ombre aux édifices en été et bloquent les vents d'hiver, ils peuvent réduire la consommation d'énergie des édifices et par suite réduire les émissions de polluants des centrales électriques. Preuve est donc faite que la forêt urbaine est tout bénéfice pour nous.


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