Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a annoncé, jeudi a Alger, la révision du plan de santé actuel, car ne «tenant pas compte de la répartition des habitants sur le territoire national». Répondant aux questions des députés lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, M. Ould Abbès a souligné que le premier objectif de ce plan de la santé était de »rapprocher la santé du citoyen». Le ministre de la santé a, par ailleurs, indiqué que la réalisation de centres hospitaliers universitaires dans une région requiert l'existence d'une faculté de médecine. A une question du député de la wilaya de Djelfa à propos de l'annexe de l'institut Pasteur détournée de sa vocation première, M. Ould Abbès a affirmé que cette annexe ne sera pas négligée, rappelant qu'elle s'inscrit dans le cadre des 18 annexes relevant de l'Institut Pasteur d'Algérie qui constitue une référence nationale et mondiale après celui de France. L'Institut Pasteur ainsi que ses annexes jouent un rôle important dans la formation et la recherche notamment en matière de dépistage de maladies infectieuses et celles liées à l'immunité, a-t-il indiqué, ajoutant que le programme national de lutte contre la tuberculose et le comité national de lutte contre la grippe relevant de l'Institut Pasteur constituaient une référence africaine et internationale reconnue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).