Arbre de Judée, caroubier, cassia, chicot, févier, famarinier, etc. autant de dénominations pour ce petit arbre qui nous vient de Palestine, qui trouve aussi en Europe et en Asie. Son nom grec est cercis, d'où le nom du genre. Cercis est le nom de la navette de tisserand, par allusion à la gousse de l'arbre. Arbre de la famille des fabacées - sous-famille des Césalpiniacées, arbre de lumière ne supportant pas les sols acides, mais apprécie les sols calcaires. D'une grande rusticité, l'arbre de Judée supporte jusqu'à moins 17°. Il peut vivre jusqu'à 100 ans sans problème. Sa hauteur, qui se situe dans une fourchette moyenne 10 à 15 mètres, n'en fait pas un géant. Il présente des caractéristiques intéressantes en matière d'esthétique. Un tronc tourmenté, des rameaux tortueux, une écorce fissurée noire ou gris-rose. Le feuillage est fait de feuilles rondes. Sa floraison, qui démarre en février avant le feuillage, est une nuée de papillons roses qui poussent directement sur les branches et le tronc. Il existe une variété rare à fleur blanche. L'arbre de Judée est idéal dans la ville où il apporte une note printanière dés la mi-février. Son seul problème est qu'il drageonne beaucoup et qu'il faut donc l'entretenir assez souvent. Il existe à Oran quelques beaux spécimens qu'on peut admirer au jardin public et dans quelques espaces verts de la ville. Notamment au bout du boulevard Adda Benaouda près du pont ex Henri Huc.