Tahar Kellil, président de la CACI pronostique une baisse de 40% pour le sucre et l'huile : Les mesures prises par le Con-seil interministériel pourraient faire baisser les prix d'au moins 40% pour le sucre et l'huile, a déclaré hier Tahar Kellil, président de la CACI (Chambre algérienne du commerce et d'industrie). Si on se réfère au pronostic du 1er responsable de la CACI, le kilo de sucre sera cédé, dans les jours à venir, au consommateur entre 70 et 75 dinars, soit moins que son pris de gros de 2010 qui avoisinait les 95 dinars. La bonbonne d'huile de qualité moyenne de 5 litres qui est fixée à 543 dinars et a grimpé à 750 DA, dans le commerce du gros et entre 770 et 780 DA au détail, s'établira, quant à elle, bientôt, entre 320 et 370 dinars, selon toujours le président de la CACI. Ces mesures portant sur les exonérations de la TVA et de l'IBS ainsi que l'annulation des frais de Douanes «sont venues en temps opportun, affirmant de ce fait, que la CACI s'attend à des baisses de 40%pour le sucre et l'huile ». Et d'indique que «les services du ministère du Commerce sont appelés à assurer le suivi continu de l'application sur le terrain de ces mesures, allant de janvier à fin août prochain et même au-delà, et dans la transparence, à travers le contrôle des importateurs et des grossistes afin d'empêcher les pratiques spéculatives à l'avenir». Quant à Salah Souilah, secrétaire général de l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans Algériens), il a tenu à saluer ces mesures…inédites. «Nous saluons les décisions courageuses prises par le gouvernement concernant les baisses de 41% des différentes taxes imposées aux producteurs, importateurs du sucre et de l'huile, car il s'agit là de mesures de nature à apaiser la situation», a-t-il déclaré. Selon toujours lui, ces décisions sont en mesure de «garantir la disponibilité des produits de large consommation et contenir la hausse des prix connue ces derniers jours pour le sucre et l'huile». M. Salah Souilah a également plaidé pour que les mesures prises «soient généralisées à l'ensemble des produits de consommation» et non pas seulement sur l'huile et le sucre, dont les prix ont nettement augmenté depuis une dizaine de jours. Par ailleurs, il a relevé la bonne volonté des commerçants à travers tout le pays ces derniers jours afin d'assurer l'approvisionnement régulier de la population en produits de base notamment le pain, en dépit des actes de violence enregistrés dans plusieurs wilayas du pays. In fine L'UGCAA et la CACI ont salué toutes les mesures prises par le gouvernement pour juguler la flambée de prix des produits alimentaires de base observée. Les épiciers attendent la répercussion des mesures du gouvernement De leur part, les épiciers et vendeurs des produits alimentaires d'Alger attendaient hier la répercussion, par les producteurs et les grossistes, de la décision prise ce samedi par le gouvernement afin de baisser les prix du sucre et de l'huile. Plusieurs commerçants attendent cette baisse annoncée afin de s'approvisionner auprès des grossistes. Dans la majorité des villes algériennes, l'huile de moyenne qualité est cédée à 780 DA le bidon de 5 litres, alors que son prix était de 570 DA avant les dernières augmentations. Pour rappel, initialement, le prix de gros d'une bonbonne d'huile de qualité moyenne de 5 litres fixé à 543 DA et vendu à 570 DA en détail, a grimpé à 750 DA, dans le commerce du gros et entre 770 et 780 DA au détail. Quant à l'huile de table de qualité supérieure, vendue à 900 DA dans le commerce de gros, est cédée à 980 DA au détail, relève-t-on. Même tendance pour le sucre dont le kilo est toujours cédé à 125 DA au détail, contre 120 DA au gros, alors qu'il était à 95 DA au gros et à 100 DA au détail, il y a quelques jours.