Les mesures prises par le gouvernement pour faire face à la hausse des pris ont été bien accueillies par les organisations patronales. Le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens, Aziz M'Henni, a qualifié ces mesures de «très positives». Il indique que «cela prouve que nous avons un Etat». M. M'Henni considère que cela «va nous permettre, en tant que confédération, de nous concerter avec tous les partenaires». Le patron de la CIPA a fait savoir que son organisation va défendre sa position contre l'économie de bazar. Pour sa part, Mohand Saïd Nait Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) a indiqué que «ces mesures rassurent les consommateurs et apaisent la tension des émeutiers». «J'espère qu'avant l'expiration du délai, l'Etat trouvera des solutions à long terme», a-t-il souligné. Notre interlocuteur invite les responsables d'autres organisations, le premier responsable du Commerce «à faire appel aux experts dans le domaine et d'appliquer leurs recommandations». Evoquant la régulation des prix des produits à large consommation, le patron de la CNPA a indiqué que c'est «une mesure qui doit être prise régulièrement afin de faire disparaître des lobbies malsains qui nuisent à l'économie nationale». M. Salah Souilah, secrétaire général de L'Union générale des commerçants et artisans algériens, l'UGCAA a salué les mesures prises par le gouvernement tout en appelant à «élargir ces mesures fiscales à tous les produits». Selon M. Souilah, ces décisions sont en mesure de «garantir la disponibilité des produits de large consommation et contenir la hausse des prix connue ces derniers jours pour le sucre et l'huile». Le président de la CACI, M. Tahar Kellil a souligné que les mesures prises «sont venues en temps opportun», affirmant de ce fait, s'attendre à des baisses de prix d'au moins 40% pour le sucre et l'huile. «Les services du ministère du Commerce sont appelés à assurer le suivi continu de l'application sur le terrain de ces mesures, allant de janvier à fin août et même au-delà, et dans la transparence, à travers le contrôle des importateurs et des grossistes afin d'empêcher les pratiques spéculatives à l'avenir», a-t-il souligné.