Contrairement à 2009, où leur nombre était relativement faible, la part des projets examinés et approuvés par le Conseil national de l'investissement a triplé en 2010. Le DG de l'ANDI, M. Abdelkrim Mansouri, qui était hier sur les ondes de la chaîne 3, a déclaré que plusieurs projets de partenariats avec des investisseurs étrangers sont actuellement en cours de réalisation, ou à l'étude, notamment dans les domaines du médicament, du bâtiment, du tourisme de l'industrie de transformation et de l'assurance. Précisant par ailleurs, que, le plan quinquennal 2010-2014 aidant, l'Algérie assiste ces derniers temps, à un intérêt particulier manifesté de la part de nombre de pays asiatiques autre que la Chine, ainsi que de grand pays arabes. Ceci dit, moins performants que ses voisins maghrébins en matière de promotion de l'investissement, l'Etat algérien semble vouloir passer à la vitesse supérieure, notamment en termes d'attractivité et de concrétisation des IDE sur son sol. Le marché algérien, même porteur, ne suffit plus à lui seul à attirer les investisseurs étrangers, et l'Etat doit désormais jouer les facilitateurs. Dans le cadre du modèle de partenariat 51%-49%, le gouvernement vient de mettre à la disposition des investisseurs étrangers, une série d'instruments à même de les pousser à matérialiser et à réaliser leurs projets en Algérie. Une bourse de partenariat pour mailler les porteurs de projets Placée sous la houlette de l'ANDI, une bourse de partenariat vient d'être mise en place au profit des investisseurs locaux et étrangers. Chargée de mettre en relation les investisseurs, qu'ils soient locaux ou étrangers, cette institution qui dispose d'une base de données très fournie jouera, à l'avenir, le rôle d'intermédiaire entre porteurs de projets désireux de faire part de leurs offres de partenariats. Chargée de répercuter ces offres entre partenaires, et de les mettre en relation d'affaires, C'est la même institution qui portera les projets vers le Conseil national de l'investissement. Elle veillera, par ailleurs, à accorder toutes les facilités prévues par le code des investissements aux protagonistes. Enfin, M. Abdelkrim Mansouri a signalé que l'ANDI a organisé des rencontres à travers tout le territoire national, ainsi qu'à l'international autour du nouvel environnement juridique algérien de l'investissement ainsi que la nouvelle bourse de partenariat, présentée sous toutes ses formes aux investisseurs. Un bilan des déclarations d'investissement de 2010 sera présenté par l'ANDI incessamment. Le plan quinquennal : le joker du gouvernement Dans le cadre de la politique de développement gagnant-gagnant, prônée par les pouvoirs publics, ses partenariats pourraient aboutir, le cas échéant, à la réduction de la facture d'importation, à la diversification de la production nationale, outre l'apport de savoir-faire qu'ils accompagneraient, a déclaré le DG de l'ANDI. Ceci, alors que le futur plan quinquennal met en place toutes les infrastructures de base nécessaires à l'attractivité de l'investissement telles que les routes, le rail, les aéroports et les ports mais aussi la formation. En effet, ce plan gigantesque où l'Etat va dépenser sans compter, va induire de la production de matériaux de construction, de produits de menuiserie, d'électricité, etc. Autant d'opportunités pour les investisseurs et encore plus de crédit aux formules d'attractivités engagées par l'Etat. Pour M. Abdelkrim Mansouri « les investisseurs, notamment internationaux, qui vivent dans un environnement de crise et de récession économique, viennent dans un pays qui ne connaît pas de crise, ni de récession (…)». Bien au contraire, «l'Algérie est là en train de se développer, à mettre en place des budgets importants qui lui permettent de décoller », a-t-il ajouté. Résultat : lors du bilan des déclarations d'investissement de 2011.