D'après Rachid Benaissa, ministre de l'Agriculture et du développement rural, les quantités importantes de blé importées par l'Algérie en janvier ne relèvent pas d'une «démarche exceptionnelle», pour calmer la rue algérienne en effervescence. D'après Rachid Benaissa, ministre de l'Agriculture et du développement rural, les quantités importantes de blé importées par l'Algérie en janvier ne relèvent pas d'une «démarche exceptionnelle», pour calmer la rue algérienne en effervescence. «L'importation par l'Algérie d'une bonne quantité de blé n'est pas une démarche exceptionnelle », a-t-il déclaré au forum du quotidien El Moudjahid. L'importation par l'Algérie d'un million de tonnes de blé en Janvier et d'une commande de 600.000 autres tonnes, est qualifiée «d'achat régulier», récusant de parler «d'achat massif». «L'Algérie constitue ses stocks. D'abord à partir de la production nationale, puis de l'importation», a-t-il expliqué. La production céréalière algérienne en 2010 tourne autour des 45 millions de quintaux (q), en baisse d'environ 27% par rapport à 2009, en raison essentiellement du recul important de la récolte d'orge. En 2009, la production céréalière avait atteint un record de 61,2 millions de qx dont 24,3 millions de qx de blé dur, 11,3 millions de qx de blé tendre, 24 millions de qx d'orge, et 1,4 million de qx d'avoine. La récolte céréalière de 2010 a été affectée par une baisse importante de la production d'orge à cause d'une reconversion de certaines zones de culture de cette céréale au profit de fourrages, ainsi que d'un déficit pluviométrique, qui a affecté plusieurs régions de forte production.