H. Raouf L'USTHB et l'université de Constantine se distinguent. Selon Hafid Aourag, DG de la recherche scientifique et du développement technologique, qui était hier sur les ondes de la chaine3, ces deux dernières supplanteraient tous leurs homologues algériens sur le plan des performances scientifiques et académiques. L'USTHB est ainsi la 1ere université algérienne en termes de performances scientifiques. De son côté, l'université de Constantine culmine le premier établissement supérieur algérien pour ce qui est des performances académiques. selon M. Aourag, il en veut pour preuve, les résultats de l'université algérienne par spécialité : « 1ère en Robotique, 2ème en physique, 2ème en Science Des Matériaux, 2ème en chimie, et 2ème en énergie, sur le plan africain ». D'après le responsable, la première université algérienne est passée de la 6.000ème place mondiale en 2000, à la 1.390ème place en 2011. L'USTHB, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, a ainsi fait un bond de plus de 4.000 places durant la dernière décennie, grâce notamment à la refonte engagée, et la reforme apporté par le système LMD. « Derrière, il y a l'université de Cambera, l'université de San Francisco, et l'institut polytechnique de Californie » a insisté M. Aourag à ce sujet. Mauvais classement des universités algériennes : M. Aourag dément Pour étayer argumenter ses propos, M. Aourag se base sur un classement mondial des performances scientifiques et académiques des universités. «A toute personne qui doute de ce classement, je lui donne le site pour aller voir réellement le classement de 2011, de l'Algérie qu'en est il » a-t-il déclaré. Selon lui, il y a plusieurs classements mondiaux des universités et les gens en parlent sans savoir de quoi il s'agit. Entre celui de Shangani, du Times, le classement QS, et autres classements de renoms, les critères diffèrent. D'où les résultats différents des universités algériennes selon les références utilisées. Venu défendre l'université algérienne, en proie actuellement à de vives attaques, M. Aourag n'a pas manqué d'arguments à ce sujet. «J'ai eu mon doctorat dans une université algérienne, et c'est grâce à l'université algérienne que j'ai été nommé au prix Nobel de physique » a-t-il insisté. Enfin, ultime indice de performance des universités algériennes, avancé par le responsable, celui dit indice de Hirsch. « Quand cet indice est entre 12 et 15, vous pouvez prétendre à être chercheur dans une université américaine. Quand l'indice est supérieur à 18 pour pouvez prétendre a être professeur dans une université américaine, et quand l'indice est supérieur à 20, vous pouvez prétendre à être dans une société de recherche américaine (…) et, aujourd'hui, 7 universités algériennes ont un indice Hirsch supérieur à 20, et une université algérienne a un indice supérieur à 30, qui est l'université de Constantine » et d'ajouter « ça veut dire qu'elle a le même standard qu'une université américaine ».