Dans son intervention, samedi à Alger, au 5ème Congrès de chirurgie cardio-vasculaire, organisé par la Société algérienne de chirurgie cardio-vasculaire (SACCV), le Pr. Amrane chef de service cardio-vasculaire à l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) du Dr. Maouche, a déclaré qu'à l'instar du secteur public, le secteur privé a contribué «à 50 % à la prise en charge de la chirurgie cardio-vasculaire en Algérie». Soulignant, par ailleurs, que ces deux secteurs «sont complémentaires et ont contribué à l'amélioration de la qualité des soins». Les cliniques privées conventionnées avec la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) «ont contribué à l'amélioration de la prise en charge de la chirurgie cardio-vasculaire en Algérie», a –t-il affirmé. Il a été noté que dans ce domaine, 9 cliniques privées, conventionnées avec la CNAS assurent la prise en charge de la chirurgie cardio-vasculaire, à travers le territoire national. 4 cliniques se trouvent à Alger, 2 à Oran et les 3 autres sont répartis entre Annaba, Sétif et Ghardaïa. Ces cliniques travaillent, précise-t-on, en collaboration avec des spécialistes étrangers qui viennent de temps à autre en Algérie, pour effectuer des interventions chirurgicales. Pour ce qui est de la prévalence des maladies cardio-vasculaires, qui touchent aussi bien l'adulte que l'enfant, le Pr. Amrane a insisté sur la nécessité de renforcer la prévention qui constitue, a-t-il dit, «le meilleur traitement» contre ces graves pathologies. Il a, dans ce sens, appelé à pallier certains facteurs favorisant l'atteinte de ces maladies, dont la sédentarité, le stress, une mauvaise hygiène de vie, le manque d'exercice physique, le tabac, l'hypertension artérielle et le diabète ; préconisant, à cet effet, une bonne hygiène de vie et une alimentation saine. A l'issue de son exposé, le Pr. Amrane a, par ailleurs, relevé une nette baisse des maladies valvulaires durant les dernières années grâce, selon lui, à la prise en charge du rhumatisme, déplorant, toutefois, une hausse importante des maladies coronaires, en raison des changements ayant marqué la société algérienne.