Le gazoduc Medgaz, reliant l'Algérie (Béni-Saf) à l'Espagne (Almeria), a été mis en service mardi par le PDG du groupe Sonatrach Noureddine Cherouati et Pedro Miro, Président du conseil d'administration du consortium Medgaz. Amel A. Le gazoduc Medgaz, reliant l'Algérie (Béni-Saf) à l'Espagne (Almeria), a été mis en service mardi par le PDG du groupe Sonatrach Noureddine Cherouati et Pedro Miro, Président du conseil d'administration du consortium Medgaz. La cérémonie, une ouverture symbolique de la vanne du gazoduc, s'est déroulée en présence des cadres de la Sonatrach et des représentants des différents actionnaires de Medgaz, a rapporté l'agence APS. Selon M. Cherouati, le gaz devait atteindre la ville portuaire espagnole d'Almeria en trois heures. Cette opération, précédée d'une phase d'essai entre novembre 2010 et janvier 2011, concrétise l'arrivée du gaz vers l'autre rive de la Méditerranée pour être exploitée durant le premier trimestre 2011. Le mois dernier, le ministre des Affaires étrangères algérien Mourad Medelci avait assuré que le gazoduc serait mis en service «avant fin mars». Ce gazoduc sous-marin, d'une capacité de 8 milliards de m3 de gaz par an, a une longueur totale de 1.050 km dont 550 km en territoire algérien et 210 km en mer en eaux profondes allant jusqu'à 2.160 mètres. Le consortium Medgaz est constitué du groupe algérien Sonatrach (majoritaire avec 36%), des espagnols Cepsa et Iberdrola (20% chacune), de Gaz de France et d'Endesa (12% chacune). Son coût global est estimé à plus d'un milliard d'euros.