Près de 1.900 travailleurs contractuels de la Société de la maintenance industrielle d'Arzew (SOMIZ), filiale du groupe Sonatrach, affirment entreprendre, dès le début de cette semaine, des mouvements de protestation, au sein des lieux de leur travail. Il faut savoir que les travailleurs de la SOMIZ sont dispatchés sur plusieurs sites pétrochimiques à Arzew, dont GNL1, GNL2, GP1, GP2 et le siège de la direction de Sonatrach Aval. A travers ce mouvement de protestations, ils demandent leur intégration en tant que travailleurs permanents au sein de la SOMIZ ou de Sonatrach. «La démarche de la protestation s'impose aujourd'hui pour nous comme un dernier recours après qu'on ait utilisé toutes les voies du dialogue avec notre direction», affirment-ils. Ils rappellent que la SOMIZ compte un effectif global de 2.041 employés, dont plus de 93%, soit 1.900 travailleurs exercent à titre de contrats. Ces travailleurs ayant des CDD (Contrats de Durée Déterminée), à savoir de 3 mois renouvelable sont des ouvriers. Ils exigent, désormais «la fin de la situation précaire de leurs emplois». La revendication principale des contestataires est de bénéficier de contrats à durée indéterminée (CDI). Ils mettent en avant l'argument de leur ancienneté au sein de la société publique. Une ancienneté qui varie entre 8 et 18 années, selon eux. «Ce n'est pas normal qu'un contrat de travail de trois mois soit reconduit indéfiniment», déplorent-ils. Certains d'entre nous sont restés contractuels jusqu'à leur mise à la retraite, apprend-on. « On n'a même pas le droit de prétendre comme tout le monde à un prêt immobilier car on est considéré comme étant pas du tout viable. Et ce n'est pas faux d'ailleurs. On ne peut pas aussi aspirer à un prêt bancaire dans le cadre des dispositifs ANSEJ ou CNAC. On n'a ni les droits des travailleurs, ni ceux des chômeurs » dénoncent-ils. Et d'ajouter : «on renouvelle nos contrats, en nous obligeant à signer à blanc des avenants à nos contrats de travails initiaux.» Des pratiques que nous continuons à dénoncer énergiquement, notamment auprès de l'inspection du travail et l'Union générale de Travailleurs Algériens (UGTA) qu'on déjà avisée.» Dont acte !