Le ministre des Finances Karim Djoudi a annoncé hier que l'activité du Crédit-bail en Algérie sera «encadrée» par le plafonnement des taux de loyer pratiqués par les nouvelles sociétés publiques de leasing. Dans un entretien accordé à l'APS, le ministre a déclaré que «les trois filiales de leasing, créées récemment par les banques publiques doivent permettre aux entreprises d'acquérir les équipements nécessaires au développement de leurs activités et de les financer sans mobiliser de nouvelles ressources financières». Pour rappel, le Conseil de la monnaie et du crédit avait récemment autorisé la création de deux sociétés publiques de leasing. Il s'agit de «Ijar leasing Algérie'', dotée d'un capital social de 3,5 milliards de DA, réparti entre la Banque extérieure d'Algérie (BEA) à hauteur de 65% et Banco Esperito Santo du Portugal (35%). Il s'agit aussi de La Société nationale de leasing (SNL), déjà opérationnelle, dotée d'un capital de 3,5 milliards de DA réparti entre la Banque nationale d'Algérie (BNA) et la Banque de développement local (BDL). Le Conseil avait, en outre autorisé la Société de Refinancement Hypothécaire (SRH), d'un capital de 4,1 milliards de DA, à élargir ses activités au leasing immobilier. Réuni le 22 février dernier, le Conseil des ministres avait instruit les banques publiques de créer des filiales de leasing destinées à «alléger le coût de la location vente des équipements pour les nouvelles PME, qui souhaitent recourir à ce dispositif.» D'autres établissements financiers arabes à capitaux mixtes, comme la banque Al-Barka, MLA et ALC, activent actuellement dans le Crédit-bail. Le leasing est un financement permettant l'acquisition d'un bien en échange de redevances et avec option d'un droit de propriété à l'échéance.