Le crédit bonifié «Ettahadi» peut atteindre 200 millions de DA. Il s'agit d'un financement bancaire décidé dernièrement par les autorités publiques pour relancer le secteur de l'agriculture. Selon le PDG de la BADR, Boualem Djebbar, «la limite de 200 millions de DA sera accordée aux concessionnaires bénéficiaires d'exploitations de plus de 10 hectares». Le crédit tel que retenu en février dernier par le Conseil des ministres portait sur un million de DA par hectare pour les nouvelles exploitations d'élevage ne dépassant pas 10 hectares. Au delà de ce montant plafonné de 200 millions de DA, les porteurs de projets sont libres de négocier leurs crédits dans le cadre des crédits classiques, a ajouté M. Djebbar. Ce crédit d'investissement n'est accordé qu'aux projets approuvés par l'Office national des terres agricoles (ONTA) et retenus dans le cadre de la mise en valeur des terres agricoles, précise encore le dirigeant de la BADR. Les investisseurs doivent aussi fournir un cahier des charges validé par l'ONTA et détenir également un titre de propriété ou de concession. La durée de ce crédit est fixée en fonction de la période de la maturité de chaque projet. Elle peut être à moyen terme (jusqu'à 7 ans) et bénéficie dans ce cas des avantages de la bonification comme elle peut être à long terme (jusqu'à 15 ans). Mais lorsque Ettahadi est accordé pour une durée à long terme, le bénéficiaire perd les avantages de la bonification du taux d'intérêt, souligne M. Djebbar. Selon les précisions de ce responsable, le crédit sera octroyé à taux bonifié à 100% pendant les trois premières années, mais à partir de la quatrième année et jusqu'à la cinquième année, le taux d'intérêt sera de 1%. Ce taux augmentera à 3% de la sixième à la septième année, date à partir de laquelle le bénéficiaire supportera l'intégralité du taux d'intérêt.