Le conflit opposant le personnel navigant commercial (PNC) d'Air Algérie à la direction a pris fin, jeudi 14 juillet, après l'intervention du président de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Sidi Saïd. La situation revenait à la normale vendredi matin à l'aéroport international Houari-Boumediene d'Alger, après quatre jours de grève observée par le PNC. Les vols ont repris normalement et ceux programmés seront tous assurés, après la fin du mouvement de protestation, rapportait l'APS citant des responsables des services aéroportuaires. Le premier avion a décolé à 7h30 du matin à destination de Paris, a-t-on précisé. De longues files d'attente de passagers s'étaient formées devant les guichets d'embarquement, a-t-on constaté sur place. Elles «sont dues aux retards des vols cumulés durant les quatre jours de grève», mais la sitaution devrait s'améliorer «dès aujourd'hui, à mesure que le flux des voyageurs diminuera», ont expliqué des responsables aéroportuaires. Air Algérie avait annoncé jeudi soir que tous les vols programmés pour vendredi seront assurés. Selon le directeur des opérations au sol de l'aérogare d'Alger, M. Toubal Seghir Réda, la reprise des activités de la compagnie intervient suite aux négociations entre le syndicat du personnel naviguant commercial (PNC) et la direction d'Air Algérie. Des centaines de travailleurs appartenant à la corporation du personnel navigant de la compagnie nationale Air Algérie ont entamé, le 11 juillet, une grève pour la revalorisation de leurs droits socioprofessionnels. Le personnel navigant commercial en grève comprenait les stewards, les hôtesses de l'air et les chefs de cabine, à l'exception des pilotes relevant du personnel navigant technique. Tous les vols du vendredi assurés «Tous les vols programmés pour la journée de vendredi (seront) totalement assurés», avait indiqué jeudi à l'APS le directeur des opérations au sol de l'aérogare d'Alger, Toubal Seghir Réda. Cette reprise des vols intervient suite aux négociations entre le syndicat du personnel naviguant commercial (PNC) et la direction d'Air Algérie, avait-t-il ajouté sans donner de détails sur les résultats des négociations. Dès le déclenchement de cette grève, la compagnie a installé une cellule de crise au centre de coordination des opérations au niveau de l'aéroport international Houari Boumediene, pour faire face à la situation. Par ailleurs, Air Algérie a eu recours «aux compagnies étrangères pour transporter ses passagers sans conditions, avec acceptation de la levée des pénalités tarifaires». Une «location d'appareils avec équipage complet auprès de compagnies de frètement» a été également décidée par la compagnie qui a donné «des instructions à ses escales à l'étranger pour la prise en charge des passagers» Jeudi matin, le gouvernement a appelé à «l'ouverture d'un dialogue avec les travailleurs dans le cadre du respect strict de la loi», estimant qu»il n'y a pas lieu de prendre l'Etat et les citoyens comme otages».