Des médecins et pharmaciens spécialistes des analyses médicales, algériens et étrangers, se sont réunis, hier à Alger, à l'occasion du 1er congrès algérien de biologie clinique pour discuter de l'exercice et la formation dans cette spécialité. «Nous allons discuter, au cours de ce congrès, de l'exercice et de la formation dans cette spécialité, en présence de différents spécialistes en la matière qu'ils exercent dans un cadre libéral ou étatique», a déclaré le président du congrès, le professeur Ismaïl Belazzoug. Il a précisé, dans ce contexte, que l'Algérie dispose de pas moins d'un millier de spécialistes dans le domaine de la biologie clinique, soit près de 400 travaillant dans le secteur privé et plus 500 autres dans le secteur hospitalier public. Le Pr Belazzoug a expliqué que l'analyse médicale regroupe «les diagnostics de maladies et la recherche scientifique dans le domaine de la biologie médicale», relevant l'existence d'«insuffisances dans la législation» actuelle. Il a estimé que ces «insuffisances» engendrent des «lacunes et des erreurs d'appréciation de la part d'administratifs qui ne pratiquent pas notre spécialité», a-t-il dit. Le congrès, de deux jours, a abordé, hier après-midi, les thèmes de la tuberculose et sa situation dans le monde et dans la région Afrique du Nord et du Moyen-Orient, la résistance de la tuberculose aux médicaments ainsi que les techniques rapides de diagnostic en laboratoire. La journée d'aujourd'hui sera consacrée, quant à elle, à la biologie moléculaire appliquée à la biologie clinique, ainsi qu'au diabète et ses complications.