Des opérations de contrôle des sources d'eau et des structures de stockage de ce précieux liquide sont menées régulièrement par le service de prévention de la direction de la santé de la wilaya de Médéa pour lutter contre les maladies à transmission hydrique (MTH), apprend-on auprès des responsables de ce service. Le dispositif de lutte contre les MTH, mis en place par la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH), a été renforcé, avec l'arrivée de la saison estivale «très propice à la prolifération de certaines pathologies graves, comme la Typhoïde, le Choléra ou l'Hépatite A», ont souligné ces responsables. Ces derniers ont également fait état d'un contrôle permanent des sources d'approvisionnement en eau potable afin de s'assurer de l'absence de tout risque de «contamination» ou de «pollution» de cette eau et de veiller à la bonne qualité de l'eau utilisée par le citoyen. Le renforcement des mesures de contrôle au niveau des sites d'approvisionnement d'eau potable, notamment les puits domestiques, «ont permis de réduire considérablement le nombre de ces pathologies», a-t-on affirmé, révélant que l'effectif des personnes atteintes de Typhoïde ou d'hépatite A «reste très faible», avec respectivement deux et quatre cas sur l'ensemble de la wilaya, alors qu'il était recensé en moyenne le triple des cas jusqu'à présent. La régression du nombre de ces pathologies est dûe au renforcement des mesures de contrôle, de l'implication de diverses services en charge de veiller à la «potabilité» de l'eau consommé par le citoyen, mais aussi au travail de prévention et de sensibilisation entamé en direction des propriétaires des puits d'eau et des utilisateurs potentiels de cette eau, a-t-on noté de même source. Les responsables de la santé ont rappelé, à cet effet, l'épidémie de typhoïde qui a été décelée en 2005 au niveau de la commune d'Ouzera, suite à la contamination des eaux d'un puit qui alimente en eau potable de nombreuses familles de cette commune. Des dizaines de citoyens ont été pris en charge à l'époque au niveau des structures sanitaires spécialisées de la région, nécessitant pour certains d'entre eux, de longs séjours à hôpital en raison du degré de gravité de leurs états.