Des cadres du secteur des ressources en eau s'attellent actuellement, à Oran, à mettre en place les différentes structures d'une école supérieure de management des ressources en eau (ESMRE) «en vue de son inauguration dans les prochaines semaines», a-t-on appris auprès de la direction locale du secteur. Le décret exécutif portant création de cet établissement (n°10-332 du 29 décembre 2010), stipule que l'école est un établissement public à caractère industriel et commercial. Placée sous la tutelle du ministère chargé des ressources en eau, elle a pour mission de contribuer, par la formation continue, au développement des capacités managériales et techniques en matière de gestion des ressources en eau. L'article 5 du décret précise que l'ESMRE est chargée notamment «d'assurer des formations qualifiantes adaptées aux besoins des organismes gestionnaires des ressources en eau et d'autres organismes qui ont exprimé leurs besoins», «d'assurer la formation de formateurs dans les différentes spécialités requises par la modernisation du secteur», «de participer à la vulgarisation des techniques modernes de gestion des ressources en eau», «de contribuer au développement des activités de recherche et d'ingénierie dans le domaine des ressources en eau» et «d'organiser des séminaires et ateliers techniques». L'ESMRE est appelée dans le cadre de ses missions à conclure des conventions de partenariat avec des organismes, écoles ou instituts, nationaux ou internationaux. L'école est administrée par un Conseil d'administration et dirigée par un directeur général. Elle est dotée d'un Conseil pédagogique. Le CA, présidé par le ministre des Ressources en Eau, est composé des représentants de plusieurs ministères et d'organismes spécialisés comme l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), l'Office national de l'assainissement (ONA), l'Agence nationale des ressources hydriques (ANRH), l'Office national de l'irrigation et du drainage (ONID) et l'Institut national de perfectionnement de l'équipement (INPE). Le Conseil pédagogique est chargé, quant à lui, «de donner son avis sur le contenu des programmes de formation, les méthodes et procédés d'évaluation des programmes de formation, l'organisation des formations», précise-t-on, dans le décret exécutif.