Un nouveau centre médical privé a été baptisé samedi à Alger du nom de Georges Acampora, en reconnaissance du combat de ce militant de la cause nationale algérienne, fidaï et ancien condamné à mort par l'armée française. L'hommage a été rendu au sein de cet établissement sanitaire appelé Centre de diagnostics et de traitement « Saha plus Sekheri », appartenant au Docteur Sekheri Djamel Youcef, et implanté à Hammamet dans la banlieue d'Alger. La cérémonie s'est déroulée en présence de M. Acampora, d'anciens combattants, d'amis de l'ancien militant, et de membres de la protection civile, institution dont il a fait partie durant sa longue et riche existence. Felix Colozi, ancien compagnon de lutte de Fernand Iveton, condamné à mort par l'armée française, le commandant Azzedine, Boualem Ousseddik, Mustapha Fettal avec qui il avait partagé la cellule de Serkadji en 1956, et de nombreux citoyens anonymes ont tenu ainsi à être présents à une cérémonie empreinte d'émotion. Le docteur Sekheri a choisi d'honorer Georgio Acampora au nom tous les habitants de Bab el oued, en signe de reconnaissance à son sacrifice, à sa bravoure et à sa modestie légendaire. Né en Février 1926 à Bab el oued, militant de la cause ouvrière et élément phare du Parti communiste algérien (PCA), le Franco-Italien Georges Acampora, avait été emprisonné en 1956 et condamné à mort pour l'attentat perpétré contre le commissariat de police de la Redoute (El Mouradia). Après l'indépendance, George Acampora occupa de hautes fonctions au sein de la protection civile. Il fut colonel avant sa retraite à la fin des années 1980. Inauguré en juillet dernier, le Centre de diagnostics et de traitement est spécialisé dans le dépistage et la prévention contre le cancer du sein et du col de l'utérus, en médecine générale, en diabétologie et en cardiologie. Le protocole de jumelage entre la commune d'Alger-centre et la wilaya d'EL Ayoun renouvelé Le protocole de jumelage entre la mairie d'Alger-centre et la wilaya d'El Ayoun a été renouvelé samedi à Alger pour la dixième année consécutive, en présence du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz. Le protocole a été signé par le président de l'Assemblée populaire communale (APC) d'Alger-centre, Tayeb Zitouni, et le wali adjoint d'El Ayoun, M. Ahmed Aliene, lors d'une cérémonie à laquelle ont assisté des participants à la 2ème Conférence internationale d'Alger portant le thème « Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui ». Le président de l'APC d'Alger-centre a indiqué, à cette occasion, que le renouvellement de ce protocole de jumelage témoigne de la solidarité de l'Algérie et son soutien à la cause sahraouie et au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Il a souligné que depuis sa première signature, en 2001, le protocole a porté ses fruits en termes d'activités variées entre les deux parties, notamment dans les domaines culturel, éducatif et sportif. Intervenant après la signature du document, le président de la RASD, M. Abdelaziz, a salué le renouvellement du protocole de jumelage, à travers lequel, a-t-il dit, « une relation solide a été tissée entre la commune d'Alger-centre et la wilaya d'El Ayoun ». Il s'est, par ailleurs, félicité du « succès » de la 2ème Conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance et rendu hommage a tous ceux qui oeuvrent pour la défense des droit des peuples à la liberté, l'indépendance, la dignité et la démocratie. Pour sa part, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mahrez Lamari, a qualifié le jumelage d'acte « symbolique et important » qui consolide les liens fraternels entre les peuples algérien et sahraoui, et confirme la position constante de l'Algérie de soutien à la juste cause des Sahraouis.