Les présidents et secrétaires généraux de vingt (20) formations politiques ont appelé lundi, dans un communiqué commun, les instances publiques concernées par les élections à répondre aux revendications de la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL). Les signataires ont exprimé leur soutien aux revendications de la CNSEL relatives à «l'adoption du bulletin de vote unique» et à «la clarification des modalités de représentation des femmes et de répartition de leurs sièges». Les formations politiques ont également affirmé leur soutien à «l'annulation des inscriptions collectives sur les listes électorales effectuées en dehors des délais légaux et au mépris des conditions légales requises». Cette démarche intervient suite aux difficultés et obstacles rencontrés par la CNSEL dans l'accomplissement de ses missions de surveillance et en l'absence d'une réponse de la part des instances chargées des élections aux revendications et aux propositions de la commission pour garantir un scrutin transparent, a précisé le communiqué. Les partis signataires sont: le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Parti des travailleurs (PT), le Mouvement Nahda, le Front national algérien (FNA), le Mouvement Islah, le Front du changement (FC), le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), le Front de la justice et du développement (FJD), le parti Ahd 54, le Mouvement national pour la nature et le développement (MNND), le Mouvement de l'entente nationale (MEN), le Rassemblement national républicain (RNR), le Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), le Front national démocratique (FND), le Parti El-Fedjr El-Jadid (PFJ), le Mouvement national d'espérance (MNE), le Front national des indépendants pour la concorde (FNIC), le Mouvement des nationalistes libres (MNL), le Mouvement de la jeunesse et de la démocratie (MJD) et le Mouvement des citoyens libres (MCL). A l'issue d'une réunion de ses membres issus des différentes formations politiques (44 partis), la CNSEL a décidé de reprendre aujourd'hui son activité après un gel depuis mardi, a précisé son président, M. Mohamed Seddiki. Les membres de la Commission ont examiné «les autres démarches à entreprendre» afin d'amener les pouvoirs publics à répondre à leurs propositions visant notamment à «garantir des élections transparentes», a-t-il ajouté sans toutefois donner de détails sur ces «démarches».