Le Directeur général des Affaires judiciaires et juridiques auprès du ministère de la Justice, M. Mohamed Amara, a mis en exergue, lundi à Annaba, «l'expérience avérée de l'Algérie dans l'organisation des élections». Présidant au siège de la Cour de justice un séminaire régional sur «Le rôle des commissions électorales communales et de wilaya lors des législatives du 10 mai 2012», M. Amara a rappelé que c'est «la première fois que des magistrats sont impliqués dans des joutes électorales». Deuxième du genre après celui de Constantine, ce séminaire a regroupé les présidents et les membres des commissions électorales des wilayas d'Annaba, Tébessa, El Tarf, Guelma et Souk Ahras, ainsi que les Directeurs de la règlementation et des affaires générales (DRAG). Les missions de ces commissions électorales communales et de wilaya, qui comptent un total de 1.541 juges, sont définies par la loi organique relative au régime électoral et consistent en premier lieu à «veiller à la transparence du scrutin». De son côté, M. Abdelhamid Bouhadi, sous-directeur au ministère de la Justice, a détaillé les différents articles de la loi électorale, avant l'instauration d'un débat qui a permis aux participants d'échanger des points de vue avec les DRAG des wilayas représentées dans la perspective de garantir la transparence du vote et le libre choix des électeurs, a-t-on relevé.