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Troc, ou l'ouverture de nouveaux horizons économiques dans le sud algérien
Publié dans Le Financier le 11 - 12 - 2011

Le troc, vieille tradition de commerce et d'échanges divers entre l'extrême Sud algérien et les pays frontaliers, peut ouvrir «de nouveaux horizons économiques et jouer un rôle effectif dans le développement du Sud algérien», ont déclaré des cadres locaux du secteur en marge de la tenue du 33ème Assihar de Tamanrasset. Selon les responsables de la Direction du commerce, M. Dridi Gasmi, et de la Chambre de commerce et de l'industrie, M. Alaoui Aoufi, la vieille tradition de commerce et d'échanges divers (troc), qui existe entre l'extrême sud algérien et les pays frontaliers, et qui atteint un pic annuel lors de l'Assihar de Tamanrasset, «peut et doit ouvrir de nouveaux horizons économiques sous peine de se voir réduite à une simple survivance culturelle». Réglementé par l'arrêté interministériel de 1994, le troc, pratique commerciale autorisée sur quatre wilayas de l'extrême Sud (Adrar, Tamanrasset, Illizi et Tindouf), a en effet, selon les deux responsables, perdu de son importance économique depuis la création de la Caisse de péréquation des frais de transport. En effet, les produits des autres régions d'Algérie, arrivant en abondance et proposés à des prix raisonnables, ont fortement amoindri l'impact économique de l'Assihar sur la consommation locale, a-t-on souligné. Cependant, selon MM. El-Alaoui et Gasmi, l'Assihar de Tamanrasset où des quantités de fruits exotiques à maturité et de cheptel vif (ovins, bovins et camelin des pays frontaliers) sont écoulées au détail, peut permettre le lancement d'infrastructures de transformation et de conditionnement de toutes ces marchandises, dont une grande partie est perdue en l'absence de ces infrastructures.
Avantages
C'est la création d'une véritable zone industrielle que proposent là les responsables de la CCI et de la Direction du commerce de la wilaya. «La création de ces PME/PMI a déjà été proposée par le Calpiref (comité d'assistance à la localisation et à la promotion des investissements et à la régulation du foncier), dans le cadre des projets soutenus par l'ANDI (Agence nationale pour le développement des investissements) et des différents dispositifs de crédits prévus pour les jeunes chômeurs, a-t-on noté. ‘'Avec tous les avantages dont bénéficient le troc, cela peut mettre fin au chômage dans les wilayas du Sud», a souligné M. El-Alaoui. M. Gasmi a fait remarquer, pour sa part, qu'à partir de la production de régions riches en potentialités agricoles, comme celle de Tazrouk (à 3 heures de voyage de Tamanrasset), des petites unités de production de jus, confiture et autres pourraient être créées pour les besoins locaux et régionaux. C'est également le cas pour le cheptel vif en provenance des pays frontaliers. Abattage et conditionnement pourraient en être réglementés dès In-Salah, propose le Directeur du Commerce. Pour rappel, à l'occasion de l'Assihar, il y a un enrichissement de la liste des produits autorisés à l'échange avec le Mali et le Niger, par l'arrêté interministériel de décembre 1994 pour quatre wilayas de l'extrême Sud (Illizi, Tindouf, Adrar et Tamanrasset). Du côté du Niger et du Mali (absent cette année en raison de la situation qui prévaut dans ce pays), des fruits exotiques (ananas, mangues, noix de coco, kiwis) et des légumes (oignons, ignames), des viandes (cheptel vif),des épices et parfums, du thé, du henné et des produits cosmétiques, des arachides et des tissus variés, sont échangés contre des dattes sèches, sel, des articles de literie et tapis, des objets en plastique, des articles électroménagers produits ou montés en Algérie. Selon le principe du troc, chaque commerçant a le droit de faire sortir une quantité de produits dont la valeur est équivalente à celle qu'il a faite entrer, exonérée de toute taxe douanière, a-t-on expliqué. Une commission composée de représentants de l'administration des impôts, des Directions du Commerce, des Douanes et de l'Agriculture, ainsi que les services vétérinaires, évalue les produits importés et en établit la liste qui sera visée par le wali, ont ajouté les mêmes responsables. A titre indicatif, l'exercice 2010 a enregistré l'entrée de 1.211 tonnes d'arachides du Niger et 70,75 tonnes d'arachides du Mali, ainsi que 67,75 tonnes de mangues du Niger et 27 tonnes de mangues du Mali, selon les chiffres communiqués par la Direction du Commerce de la wilaya.


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