Quatre sociétés étrangères sont en lice pour l'étude d'engineering (Feed) relative à la réalisation de la raffinerie de Tiaret. Il s'agit de Technip (France), de Sinopec (Chine), de CB&L Lummus (Arabie saoudite), de Saipem (Italie). Les offres concernant la phase technique ont été retenues à l'issue d'une séance d'ouverture publique des plis organisée hier au siège de Sonatrach. Une présélection de sociétés candidates à l'élaboration des études de FEED liées à cette raffinerie a été organisée en avril dernier. Quinze entreprises étaient en compétition pour la phase pré-qualification. Elles sont de nationalité sud-coréenne, canadienne, saoudienne, égyptienne, chinoise, espagnole, américaine, française, britannique, nippone… Il est attendu que la raffinerie de Tiaret soit mise en service en 2014. C'est un important projet (6 milliards de dollars d'investissement), avec à la clé environ 4 000 emplois directs. Sa capacité de traitement est estimée à quinze millions de tonnes par an de pétrole brut. La raffinerie de Tiaret sera en mesure de répondre aux besoins du marché local en produits raffinés et finis. Une partie de sa production sera destinée à l'exportation. Une deuxième séance d'ouverture publique des plis a été organisée également hier au siège de Sonatrach. Elle a concerné la réhabilitation des installations de la raffinerie d'Alger. Huit sociétés ont été retenues pour l'étape commerciale. Celles qualifiées à la phase technique sont les suivantes : Petrofac (Emirat arabes unis), Tecnicas Reunidas (Espagne), Saipem (Italie), Samsung (Corée du Sud), Gs Engineering (Corée du Sud), Sinopec Engineering (Chine), Hyundai (Corée du Sud), Technip (France). La société qui sera retenue au final aura à développer un programme de réhabilitation sous forme d'EPC global. Le processus de rénovation et d'adaptation des raffineries a été lancé il y a quatre ans. Le raffinage est aujourd'hui intégré aux structures organisationnelles de la compagnie nationale des hydrocarbures.