Le Premier ministre M. Abdelmalek Sellal a affirmé mardi que son gouvernement allait consolider le choix de la croissance basée sur la dépense publique, actuellement seule créatrice de richesses et d'emplois. «Nous allons consolider la croissance économique basée sur la dépense publique», a déclaré M. Sellal lors de la présentation de son plan d'action devant la chambre le parlement. Confirmant le choix de l'Etat de soutenir la croissance par des investissements publics, M. Sellal a révélé que le groupe Sonatrach allait participer à cet effort en prenant en charge la réalisation de deux grandes canalisations de distribution de gaz naturel, l'une reliant sur 800 km In Salah à Tamanrasset et la seconde Illizi à Djanet. Le conseil des ministres a pris la décision de construire ces deux canalisations. Ce qui confirme selon lui l'existence d'une vision lointaine de l'Etat pour l'investissement public, dont la cadence sera maintenue avec de nouveaux projets prévus dans la loi de finances 2013. La réduction de la dépense publique avait été au centre d'un vif débat l'été dernier lorsque la Banque d'Algérie avait révélé qu'un baril à moins de 110 dollars impacterait l'équilibre budgétaire de l'Algérie. «Nous considérons que la dépense publique est nécessaire car elle crée de l'emploi et tire la croissance économique du pays», a-t-il dit à ce propos. Dans le même sillage, le premier ministre a noté que ce programme d'investissement public sera renforcé par la redynamisation des secteurs disposant de potentialités et de marchés prometteurs. «Nous allons faciliter toutes les dispositions d'investissements aux citoyens (...) nous disons oui aux facilitations mais nous n'allons pas nous diriger vers le libéralisme», a précisé le premier ministre. Ces mesures aideront à créer des entreprises viables et des emplois permanents, selon lui. Le modèle économique du gouvernement, tel qu'expliqué par le Premier ministre sera axé sur le maintien de la croissance économique avec les ressources de l'Etat, le soutien aux prix des produits de première nécessité, la régularisation du commerce ‘informel, et l'encouragement de l'investissement national.