La résolution 2071 du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Mali a été qualifiée par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères samedi de «positive» en ce qu'elle reprend de «nombreux éléments» de la démarche algérienne. «Il s'agit d'une résolution qui cristallise la convergence entre les différentes approches qui étaient sur la table et à ce titre nous la considérons comme positive car elle reprend de nombreux éléments de la démarche algérienne», a souligné M. Amar Belani dans une réaction à l'adoption de la résolution. Pour le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, cette résolution reprend de nombreux éléments de la démarche algérienne, dans la mesure où elle (la résolution) «met les Maliens au centre de la recherche d'une sortie de crise dans leur pays». La résolution, a-t-il relevé ensuite, «appelle les autorités maliennes à engager un dialogue politique crédible avec les groupes de la rébellion touarègue dans le cadre d'une solution globale qui préserve l'unité nationale, l'intégrité territoriale et la souveraineté du Mali et à condition que les groupes rebelles se dissocient des mouvements terroristes et des groupes qui leur sont affiliés, à savoir l'AQMI et le MUJAO». «Par ailleurs, les pays voisins sont impliqués dans l'accompagnement du processus politique malien dans la recherche d'une solution viable», a ajouté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, mettant enfin en exergue le fait que «la lutte contre le terrorisme reste l'objectif central de toute la démarche entérinée par cette résolution, ce qui rejoint, a-t-il affirmé, la position des pays du champ qui prônent l'éradication du terrorisme et de ses affiliés du crime organisé y compris par le recours à la force». Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi une résolution (2071) appelant les organisations régionales africaines et les Nations unies à présenter dans un délai de 45 jours un plan d'intervention visant à reconquérir le nord du Mali, tout en appelant les différentes parties maliennes à entamer un processus de négociations en vue d'une solution politique viable et en invitant les groupes rebelles maliens à couper tout lien avec les organisations terroristes dont AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) et les groupes qui leur sont affiliés.