Le réseau algérien de la protection et de la promotion des droits des enfants (NADA), a mis un numéro vert (30 33) au service des citoyens, pour signaler tout soupçon ou tentative d'enlèvement d'enfant, a-t-on appris jeudi auprès d'un responsable du réseau. «Ce numéro vert (30 33) du Réseau NADA, qui était consacré depuis 2008 au programme d'écoute au profit des enfants victimes de toute forme de violence, sera destiné au signalement de moindre soupçon ou tentative d'enlèvement d'enfant», a indiqué, dans une déclaration à l'APS, le président du Réseau (NADA), M. Abderrahmane Arar. A cet effet, le réseau NADA lance un appel à tous les citoyens pour s'impliquer dans ce mécanisme de protection des enfants contre les actes d'enlèvement, a ajouté M. Arar, en marge d'une rencontre sur «Les droits de l'enfant et citoyenneté, facteurs d'intégration». Chaque information sur un soupçon d'enlèvement reçu par le réseau NADA, sera immédiatement transférée aux services concernés chargés de confirmer l'information et d'agir rapidement, a-t-il dit. Par ailleurs, M. Arar a plaidé pour que le signalement qui est «une responsabilité sociale», « soit formalisé dans la loi relative à la protection et la promotion de l'enfant». Le même responsable a insisté sur l'importance de mettre à la disposition du réseau NADA un personnel d'aux moins 150 spécialistes, notamment des juristes, sociologues et psychologues pour réussir cette opération. «Le personnel qualifié relevant du réseau NADA et réparti dans 35 wilayas du pays reste insuffisants», a-t-il observé, précisant que cette opération entreprise par le réseau nécessite le renforcement des équipes existantes et d'élargir ce mécanisme au 48 wilaya. Par ailleurs, M. Arar a proposé la création d'un mécanisme de prévention contre la délinquance des adolescents et des jeunes, en procédant à l'ouverture dans les quartiers des grandes villes, des structures de loisirs sportives et et culturelles. Cette opération vise à récupérer les jeunes qui ont fait un échec social et qui sont dans des situations de délinquance, par la mise en place d'un programme éducatif et culturel et de communication animé par le mouvement associatif.